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La Riche


Cette commune, située entre la Loire et le Cher, qui jouxte Tours à l’ouest, a été créée après la Révolution sur la partie extra-muros de la paroisse Notre-Dame-La Riche de Tours.

Histoire

Préhistoire et antiquité :

Toute cette riche plaine, entre le Cher et la Loire, a été occupée pendant la préhistoire et l’antiquité, comme l’ont montré les fouilles faites par Thibaud Guiot (INRAP) aux Minimes, au sud-ouest du bourg (voir BSAT 45, 1999) (voir ci-après), par Sébastien Millet (INRAP) à La Grange-David, également au sud-ouest du bourg (voir BSAT 52, 2006) et Bruno Dufaÿ, chef du service de l’archéologie au Conseil Départemental 37, dans l’ancien prieuré de Saint-Cosme, (voir ci-après) (voir BSAT 57, 2011) mais les modifications des lits de ces deux cours d’eau ainsi que la forte urbanisation de ce secteur et la construction de la rocade, ont rendu les certitudes difficiles.

Des découvertes ont également été faites dans le lit de la Loire, comme le beau griffon, sans doute gaulois, qui peut être vu au Musée du Grand Pressigny (voir l’article de Pierre Magne dans le Bulletin de la Société des Amis du Musée du Grand Pressigny 55, 2004).

Un domaine gallo-romain (villa*) existait peut-être à Gévrioux, à l’ouest du bourg, venant de Gabriacus ou « domaine du gaulois Gabrius (la Chèvre) ».

La grande voie gallo-romaine qui traversait tout le pays des Turons* du sud au nord passait sur le territoire de cette commune, après avoir franchi, sur la commune de Joué-lès-Tours, le petit Cher, qui à cette époque était le Cher, soit au Pont-aux-Oies, , appelé antérieurement le Pont à voie, c’est-à-dire le Pont de la voie antique, soit à L’Arche du Pin, où subsiste les vestiges d’un pont du 13ème siècle ; la voie, reprise par un large chemin, aboutissait au bord de la Loire, devant l’ancien oppidum turon* de Montboyau à Fondettes, un peu en aval du pont actuel de Saint-Cosme, où il y avait déjà un pont dès l’époque gauloise.

Histoire contemporaine :

Il y avait, au 19ème siècle, plusieurs bacs* à La Riche, deux sur la Loire, un entre Fondettes et La Riche et un autre entre Saint-Cyr et La Riche, attesté depuis le 16ème siècle, ainsi que deux sur le Cher, un entre La Riche et Joué-lès-Tours, passage dit de Saint-François (voir ci-après) existant déjà sous l’ancien régime, et un autre entre La Riche et Ballan-Miré, dit passage de Port-Cordon.

Les bombardements alliés de 1944 visant notamment le viaduc Saint-Cosme causèrent des dommages irréversibles aux bâtiments du prieuré (voir ci-après).

À voir dans le bourg

Église Sainte-Anne (à côté de la mairie) :

Elle a été construite en 1855 dans un style néo-gothique selon les plans de l’architecte Gustave Guérin. Elle contient une fresque de Léon Brard (1830/1902) et des peintures murales d’Henri Grandin (1825/1902). Les vitraux de la nef sont de Lux Fournier. Les deux vitraux de la chapelle nord, signés des ateliers Lobin, relatent des épisodes de la vie de Saint François de Paule (1416/1507) (voir maîtres-verriers tourangeaux*).

Ce dernier, sur ordre du pape Sixte IV (1414/1484) vint en France en 1483 pour tenter de sauver Louis XI, qui mourut cependant peu après son arrivée. François de Paule resta à la cour de Charles VII puis de Louis XII ; il mourut dans le couvent des Minimes (voir ci-après), qu’il avait fondé et dans lequel il fut inhumé.

Prieuré Sainte-Anne (square Roze, dans le bourg, au nord) :

Ce prieuré, qui accueillait des nonnes, dépendait du prieuré Saint-Cosme (voir ci-après) ; il l’en reste que la chapelle du 16ème siècle, dans laquelle se trouvaient des sculptures d’Antoine Charpentier, datées de 1668 ; celle-ci a été restaurée et accueille maintenant des expositions. Voir https://chapellesainteanne.com/

Prieuré Saint-Cosme (non loin du précédent, dans le bourg, au nord-ouest)

Résumé de l’article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prieur%C3%A9_Saint-Cosme_de_Tours

« Au 11ème siècle, à l'emplacement d'une île de la Loire, occupée par une pêcherie, le trésorier de l’abbaye Saint-Martin de Tours, Hervé de Buzançais [Hervé II de Buzançais (944/1021)], édifie un premier monastère autour d'une petite église. Les principaux vestiges de ces bâtiments encore visibles sont un rare exemple des constructions romanes dans les alentours de Tours. Le réfectoire est le bâtiment le mieux préservé de cette période, avec ses embrasements sculptés. L'église fut agrandie au 15ème s. en gothique flamboyant.

En 1092, le prieuré est fondé avec la construction d'une nouvelle église aux dimensions plus grandes et d'un nouveau cloître.

Aux 13ème et 14ème s., à l'apogée du monastère, on construit un avant-porche à l'église, un logis pour le prieur, on agrandit l'hôtellerie et l'infirmerie.

Au 15ème siècle, les religieux exhaussent les sols de près d'un mètre [pour se prémunir des inondations]. Le transept et la nef de l'église sont reconstruits dans le style gothique.

À la suite des destructions des protestants, Ronsard [Pierre de Ronsard (1524/1585)], prieur commendataire de 1565 à 1585, fortifie le prieuré. Le logis du prieur est restauré.

À la suite de problèmes économiques récurrents, l'activité religieuse cesse en 1742. Les chanoines démontent la plupart des bâtiments monastiques encore debout, coupent et vendent les bois.

Avant d'être vendu comme bien national à la Révolution, le prieuré devient une résidence de campagne pour l'archevêque de Tours, Rosset de Fleury [Henri Marie Bernardin de Rosset de Fleury (1718/1781)], puis pour l'intendant [de la généralité*] Du Cluzel [François Pierre Du Cluzel (1734/1783)].

La Fondation pour la sauvegarde de l’art français intervient dès les années 1920 en rachetant les parcelles de l'église. Les restes de Ronsard sont découverts en 1933, identifiés par Robert Ranjard [(1881/1960), archéologue, président de la SAT de 1940 à 1949] puis réinhumés. Un premier musée consacré au poète est fondé dans son logis.

Avec l'appui de l'Association des amis de Ronsard et du prieuré créée en 1948 et de La Sauvegarde de l'art français, le département devient propriétaire et assure depuis 1951 la conservation et l'animation du prieuré.

Entre 2009 et 2010, une grande campagne de fouilles archéologiques est menée et permet la découverte de nouveaux vestiges et de nombreuses sépultures.

Le peintre [d’origine chinoise] Zao Wou-Ki [1920/2013] a signé quatorze vitraux originaux pour le réfectoire, inaugurés en juillet 2010. »

Voir aussi le site du prieuré : https://www.prieure-ronsard.fr/

Plessis-lez-Tours (dans le bourg, au sud) :

Résumé de l’article de wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Plessis-l%C3%A8z-Tours

« La seigneurie de Montils-lez-Tours, qui prendra plus tard le nom de Plessis, devient à partir de 1444 une résidence royale, où le roi Charles VII séjourne à plusieurs reprises. Puis, la demeure est achetée le 15 février 1463 par Louis XI, afin d'y bâtir une nouvelle demeure. L'aménagement des nouveaux bâtiments et des cachots voulus par Louis XI se déroulera jusqu'en 1470. Le surnom de roi des marchands donné à Louis XI se confirme au château de Plessis-lez-Tours, car dès l’achèvement des travaux, le roi fait installer dans son château le premier atelier de soierie de Tours, tenu alors par 17 ouvriers qu’il fit venir d’Italie. Le château devient la résidence favorite du roi, qui y aménagea des volières et un chenil pour chiens de chasse.

Le cachot dit de « La Balue » est une salle voûtée en plein cintre, dont l’accès se faisait par un escalier sous lequel, dit-on, fut enfermé le Cardinal de La Balue [Jean de La Balue [(1421/1491), intendant des finances et secrétaire d’état de Louis XI, accusé de trahison, il fut enfermé de 1468 à 1480].

Le château a été également le théâtre de la rencontre entre Henri III et le futur Henri IV, en 1589, après leur querelle. Par la suite, Henri IV y fit quelques séjours (ainsi que son fils, Louis XIII), et contribua également au développement de l’industrie de la soie, en y faisant planter des mûriers de Provence dans le parc.

Les successeurs de Louis XI étoffèrent la demeure, qui fut retravaillée et étendue. Cependant, la cour délaissant peu à peu la Touraine, le château commença alors son déclin. Au 17ème s., sa réfection est entreprise, mais à partir de 1781, la demeure devient le dépôt de mendicité de la ville de Tours ; en 1790, elle est vendue comme bien national, et en 1796, elle est aux ¾ détruite.

Durant le 19ème s., le château abrita une fabrique de plombs de chasse, un dépôt d’entreprise, et fut même utilisé en tant que bâtiment de ferme. Ces différentes activités participèrent largement à son délabrement. Au 20ème s. le château connut cependant une période de renouveau grâce au docteur Chaumier [Edmond Chaumier (1852/1931), voir Le Grand-Pressigny], qui y installe un Institut Vaccinogène et entreprend alors la restauration du bâtiment, laquelle restauration est toujours visible actuellement.

Du château du Plessis-lez-Tours il ne reste qu’un corps de logis rectangulaire, flanqué à l’ouest d’une tour d’escalier (qui) correspond à la partie sud de l’ancien logis royal de briques et de pierres.

On peut y voir une cheminée monumentale provenant de l’ancien hôtel particulier construit à Tours (7 rue des Halles, actuellement) par Thomas Bohier entre 1500 et 1510, détruit par les bombardements de 1940. »

La Rabaterie (75 rue Saint-François, dans le bourg, près du château) :

Cette demeure du 15ème siècle, appelée alors La Motte-Chapon, appartenait en 1448 à Jean Quétier (voir Châtigny à Fondettes).

Elle passe pour avoir été la maison d'Olivier Le Daim, alias Olivier de Neckere (1428/1484 pendu à Montfaucon), l’un des principaux conseillers de Louis XI.

Le manoir se compose d'un bâtiment et de deux ailes inégales en retour d'équerre vers l'ouest. La façade occidentale est divisée par une haute tour carrée contenant l'escalier en vis, et dont la corniche est au niveau du faîte de la toiture.

À voir au sud

Le couvent des Minimes :

Article de Monumentum : voir https://monumentum.fr/ancien-couvent-des-grands-minimes-plessis-les-tours-pa00125367.html

« Lieu de sépulture du fondateur de l'ordre des Minimes, Saint-François-de-Paule, appelé en France par Louis XI qui espérait que les prières du moine le sauveraient de la mort. Charles VIII paya les travaux de construction du couvent. L'établissement se composait d'une église avec son cloître, d'un réfectoire surmonté de quatorze cellules pour les moines, d'un oratoire communiquant avec l'église, d'un bâtiment pour le chapitre et sa sacristie, de cuisines et celliers, de deux prisons pour les moines, d'une chapelle et du dormitoire de Saint-François, isolé des autres moines. L'église fut agrandie au 16ème siècle. Le couvent connut son apogée au 17ème siècle. L'église et les bâtiments furent agrandis et reçurent une nouvelle décoration. C'est probablement à cette époque que fut construit le bâtiment des servitudes, le seul subsistant.

À la Révolution, le couvent fut vendu comme bien national. L'église fut détruite et les matériaux vendus. Le bâtiment des religieux, en ruine, fut démoli avant la fin du 19ème siècle. En 1877, une chapelle néo-gothique a été édifiée d'après les plans de Charles et Gustave Guérin, à l'emplacement de la fosse où le corps du saint fut déposé avant d'être brûlé par les Huguenots en 1662. La chapelle ne fut jamais terminée et seuls le chœur et le chevet furent construits. »

À voir à l’ouest

Les Pavillons (hameau des Pavillons) :

C’est un bâtiment carré composé d’une tour centrale et de deux ailes, datant de 1640.

Une petite chapelle, à l’angle sud-ouest, garde des traces d’une décoration picturale.

Les Plantes (rue du Pigeonnier ou 54 rue du Grand Carroi) :

Ancien pigeonnier, avec restes de lanternon, transformé en habitation.

Cette commune, située entre la Loire et le Cher, qui jouxte Tours à l’ouest, a été créée après la Révolution sur la partie extra-muros de la paroisse Notre-Dame-La Riche de Tours.

Histoire

Préhistoire et antiquité :

Toute cette riche plaine, entre le Cher et la Loire, a été occupée pendant la préhistoire et l’antiquité, comme l’ont montré les fouilles faites par Thibaud Guiot (INRAP) aux Minimes, au sud-ouest du bourg (voir BSAT 45, 1999) (voir ci-après), par Sébastien Millet (INRAP) à La Grange-David, également au sud-ouest du bourg (voir BSAT 52, 2006) et Bruno Dufaÿ, chef du service de l’archéologie au Conseil Départemental 37, dans l’ancien prieuré de Saint-Cosme, (voir ci-après) (voir BSAT 57, 2011) mais les modifications des lits de ces deux cours d’eau ainsi que la forte urbanisation de ce secteur et la construction de la rocade, ont rendu les certitudes difficiles.

Des découvertes ont également été faites dans le lit de la Loire, comme le beau griffon, sans doute gaulois, qui peut être vu au Musée du Grand Pressigny (voir l’article de Pierre Magne dans le Bulletin de la Société des Amis du Musée du Grand Pressigny 55, 2004).

Un domaine gallo-romain (villa*) existait peut-être à Gévrioux, à l’ouest du bourg, venant de Gabriacus ou « domaine du gaulois Gabrius (la Chèvre) ».

La grande voie gallo-romaine qui traversait tout le pays des Turons* du sud au nord passait sur le territoire de cette commune, après avoir franchi, sur la commune de Joué-lès-Tours, le petit Cher, qui à cette époque était le Cher, soit au Pont-aux-Oies, , appelé antérieurement le Pont à voie, c’est-à-dire le Pont de la voie antique, soit à L’Arche du Pin, où subsiste les vestiges d’un pont du 13ème siècle ; la voie, reprise par un large chemin, aboutissait au bord de la Loire, devant l’ancien oppidum turon* de Montboyau à Fondettes, un peu en aval du pont actuel de Saint-Cosme, où il y avait déjà un pont dès l’époque gauloise.

Histoire contemporaine :

Il y avait, au 19ème siècle, plusieurs bacs* à La Riche, deux sur la Loire, un entre Fondettes et La Riche et un autre entre Saint-Cyr et La Riche, attesté depuis le 16ème siècle, ainsi que deux sur le Cher, un entre La Riche et Joué-lès-Tours, passage dit de Saint-François (voir ci-après) existant déjà sous l’ancien régime, et un autre entre La Riche et Ballan-Miré, dit passage de Port-Cordon.

Les bombardements alliés de 1944 visant notamment le viaduc Saint-Cosme causèrent des dommages irréversibles aux bâtiments du prieuré (voir ci-après).

À voir dans le bourg

Église Sainte-Anne (à côté de la mairie) :

Elle a été construite en 1855 dans un style néo-gothique selon les plans de l’architecte Gustave Guérin. Elle contient une fresque de Léon Brard (1830/1902) et des peintures murales d’Henri Grandin (1825/1902). Les vitraux de la nef sont de Lux Fournier. Les deux vitraux de la chapelle nord, signés des ateliers Lobin, relatent des épisodes de la vie de Saint François de Paule (1416/1507) (voir maîtres-verriers tourangeaux*).

Ce dernier, sur ordre du pape Sixte IV (1414/1484) vint en France en 1483 pour tenter de sauver Louis XI, qui mourut cependant peu après son arrivée. François de Paule resta à la cour de Charles VII puis de Louis XII ; il mourut dans le couvent des Minimes (voir ci-après), qu’il avait fondé et dans lequel il fut inhumé.

Prieuré Sainte-Anne (square Roze, dans le bourg, au nord) :

Ce prieuré, qui accueillait des nonnes, dépendait du prieuré Saint-Cosme (voir ci-après) ; il l’en reste que la chapelle du 16ème siècle, dans laquelle se trouvaient des sculptures d’Antoine Charpentier, datées de 1668 ; celle-ci a été restaurée et accueille maintenant des expositions. Voir https://chapellesainteanne.com/

Prieuré Saint-Cosme (non loin du précédent, dans le bourg, au nord-ouest)

Résumé de l’article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prieur%C3%A9_Saint-Cosme_de_Tours

« Au 11ème siècle, à l'emplacement d'une île de la Loire, occupée par une pêcherie, le trésorier de l’abbaye Saint-Martin de Tours, Hervé de Buzançais [Hervé II de Buzançais (944/1021)], édifie un premier monastère autour d'une petite église. Les principaux vestiges de ces bâtiments encore visibles sont un rare exemple des constructions romanes dans les alentours de Tours. Le réfectoire est le bâtiment le mieux préservé de cette période, avec ses embrasements sculptés. L'église fut agrandie au 15ème s. en gothique flamboyant.

En 1092, le prieuré est fondé avec la construction d'une nouvelle église aux dimensions plus grandes et d'un nouveau cloître.

Aux 13ème et 14ème s., à l'apogée du monastère, on construit un avant-porche à l'église, un logis pour le prieur, on agrandit l'hôtellerie et l'infirmerie.

Au 15ème siècle, les religieux exhaussent les sols de près d'un mètre [pour se prémunir des inondations]. Le transept et la nef de l'église sont reconstruits dans le style gothique.

À la suite des destructions des protestants, Ronsard [Pierre de Ronsard (1524/1585)], prieur commendataire de 1565 à 1585, fortifie le prieuré. Le logis du prieur est restauré.

À la suite de problèmes économiques récurrents, l'activité religieuse cesse en 1742. Les chanoines démontent la plupart des bâtiments monastiques encore debout, coupent et vendent les bois.

Avant d'être vendu comme bien national à la Révolution, le prieuré devient une résidence de campagne pour l'archevêque de Tours, Rosset de Fleury [Henri Marie Bernardin de Rosset de Fleury (1718/1781)], puis pour l'intendant [de la généralité*] Du Cluzel [François Pierre Du Cluzel (1734/1783)].

La Fondation pour la sauvegarde de l’art français intervient dès les années 1920 en rachetant les parcelles de l'église. Les restes de Ronsard sont découverts en 1933, identifiés par Robert Ranjard [(1881/1960), archéologue, président de la SAT de 1940 à 1949] puis réinhumés. Un premier musée consacré au poète est fondé dans son logis.

Avec l'appui de l'Association des amis de Ronsard et du prieuré créée en 1948 et de La Sauvegarde de l'art français, le département devient propriétaire et assure depuis 1951 la conservation et l'animation du prieuré.

Entre 2009 et 2010, une grande campagne de fouilles archéologiques est menée et permet la découverte de nouveaux vestiges et de nombreuses sépultures.

Le peintre [d’origine chinoise] Zao Wou-Ki [1920/2013] a signé quatorze vitraux originaux pour le réfectoire, inaugurés en juillet 2010. »

Voir aussi le site du prieuré : https://www.prieure-ronsard.fr/

Plessis-lez-Tours (dans le bourg, au sud) :

Résumé de l’article de wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Plessis-l%C3%A8z-Tours

« La seigneurie de Montils-lez-Tours, qui prendra plus tard le nom de Plessis, devient à partir de 1444 une résidence royale, où le roi Charles VII séjourne à plusieurs reprises. Puis, la demeure est achetée le 15 février 1463 par Louis XI, afin d'y bâtir une nouvelle demeure. L'aménagement des nouveaux bâtiments et des cachots voulus par Louis XI se déroulera jusqu'en 1470. Le surnom de roi des marchands donné à Louis XI se confirme au château de Plessis-lez-Tours, car dès l’achèvement des travaux, le roi fait installer dans son château le premier atelier de soierie de Tours, tenu alors par 17 ouvriers qu’il fit venir d’Italie. Le château devient la résidence favorite du roi, qui y aménagea des volières et un chenil pour chiens de chasse.

Le cachot dit de « La Balue » est une salle voûtée en plein cintre, dont l’accès se faisait par un escalier sous lequel, dit-on, fut enfermé le Cardinal de La Balue [Jean de La Balue [(1421/1491), intendant des finances et secrétaire d’état de Louis XI, accusé de trahison, il fut enfermé de 1468 à 1480].

Le château a été également le théâtre de la rencontre entre Henri III et le futur Henri IV, en 1589, après leur querelle. Par la suite, Henri IV y fit quelques séjours (ainsi que son fils, Louis XIII), et contribua également au développement de l’industrie de la soie, en y faisant planter des mûriers de Provence dans le parc.

Les successeurs de Louis XI étoffèrent la demeure, qui fut retravaillée et étendue. Cependant, la cour délaissant peu à peu la Touraine, le château commença alors son déclin. Au 17ème s., sa réfection est entreprise, mais à partir de 1781, la demeure devient le dépôt de mendicité de la ville de Tours ; en 1790, elle est vendue comme bien national, et en 1796, elle est aux ¾ détruite.

Durant le 19ème s., le château abrita une fabrique de plombs de chasse, un dépôt d’entreprise, et fut même utilisé en tant que bâtiment de ferme. Ces différentes activités participèrent largement à son délabrement. Au 20ème s. le château connut cependant une période de renouveau grâce au docteur Chaumier [Edmond Chaumier (1852/1931), voir Le Grand-Pressigny], qui y installe un Institut Vaccinogène et entreprend alors la restauration du bâtiment, laquelle restauration est toujours visible actuellement.

Du château du Plessis-lez-Tours il ne reste qu’un corps de logis rectangulaire, flanqué à l’ouest d’une tour d’escalier (qui) correspond à la partie sud de l’ancien logis royal de briques et de pierres.

On peut y voir une cheminée monumentale provenant de l’ancien hôtel particulier construit à Tours (7 rue des Halles, actuellement) par Thomas Bohier entre 1500 et 1510, détruit par les bombardements de 1940. »

La Rabaterie (75 rue Saint-François, dans le bourg, près du château) :

Cette demeure du 15ème siècle, appelée alors La Motte-Chapon, appartenait en 1448 à Jean Quétier (voir Châtigny à Fondettes).

Elle passe pour avoir été la maison d'Olivier Le Daim, alias Olivier de Neckere (1428/1484 pendu à Montfaucon), l’un des principaux conseillers de Louis XI.

Le manoir se compose d'un bâtiment et de deux ailes inégales en retour d'équerre vers l'ouest. La façade occidentale est divisée par une haute tour carrée contenant l'escalier en vis, et dont la corniche est au niveau du faîte de la toiture.

À voir au sud

Le couvent des Minimes :

Article de Monumentum : voir https://monumentum.fr/ancien-couvent-des-grands-minimes-plessis-les-tours-pa00125367.html

« Lieu de sépulture du fondateur de l'ordre des Minimes, Saint-François-de-Paule, appelé en France par Louis XI qui espérait que les prières du moine le sauveraient de la mort. Charles VIII paya les travaux de construction du couvent. L'établissement se composait d'une église avec son cloître, d'un réfectoire surmonté de quatorze cellules pour les moines, d'un oratoire communiquant avec l'église, d'un bâtiment pour le chapitre et sa sacristie, de cuisines et celliers, de deux prisons pour les moines, d'une chapelle et du dormitoire de Saint-François, isolé des autres moines. L'église fut agrandie au 16ème siècle. Le couvent connut son apogée au 17ème siècle. L'église et les bâtiments furent agrandis et reçurent une nouvelle décoration. C'est probablement à cette époque que fut construit le bâtiment des servitudes, le seul subsistant.

À la Révolution, le couvent fut vendu comme bien national. L'église fut détruite et les matériaux vendus. Le bâtiment des religieux, en ruine, fut démoli avant la fin du 19ème siècle. En 1877, une chapelle néo-gothique a été édifiée d'après les plans de Charles et Gustave Guérin, à l'emplacement de la fosse où le corps du saint fut déposé avant d'être brûlé par les Huguenots en 1662. La chapelle ne fut jamais terminée et seuls le chœur et le chevet furent construits. »

À voir à l’ouest

Les Pavillons (hameau des Pavillons) :

C’est un bâtiment carré composé d’une tour centrale et de deux ailes, datant de 1640.

Une petite chapelle, à l’angle sud-ouest, garde des traces d’une décoration picturale.

Les Plantes (rue du Pigeonnier ou 54 rue du Grand Carroi) :

Ancien pigeonnier, avec restes de lanternon, transformé en habitation.


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