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Paulmy


Le nom de cette commune, située au sud de Ligueil, apparaît pour la première fois, en 906, dans le cartulaire de Saint-Martin de Tours, dans la citation suivante : « Pausaniacum villa super flumen Bredonna », c’est-à-dire « la villa appelée domaine agricole de Pausanius, au-dessus du Brignon »

Histoire

Préhistoire et antiquité :

Des outils du paléolithique (acheuléen et magdalénien) ont été trouvés à Pauvrelay (voir ci-après).

Une hache en dolérite du néolithique a été ramassée aux Grandes-Maisons (sud) et un polissoir mobile de la même époque provient du château du Châtelier (voir ci-après). Selon le site Touraine Insolite, il y aurait dans la cour de la ferme de ce château un polissoir mobile provenant de La Chauvelière (nord-ouest).

Le Camp-de-Brenne s’étendait sur les communes de Paulmy et de Neuilly-le-Brignon. Le dolmen* de La Pierre Chaude faisait partie de ce Camp. Ce dolmen, également appelé « le siège des fées », se situe à gauche de la D 100, quand on va de Paulmy vers Neuilly-le-Brignon, à 600 m. après Le Châtelier. Il était probablement inclus dans Le Camp de Brenne.

Il est composé de 5 supports dont 3 portent encore la table effondrée, dont une partie se trouve à 2 m. au nord ; c’est un dolmen à chambre funéraire polygonale complètement fermée.

Des fouilles, faites en 1887, ont mis à jour des squelettes d’hommes et d’animaux, sans doute sacrifiés lors des inhumations, du chardon, des cendres, et des offrandes faites aux défunts (vases en poterie, pierres et silex taillés).

D’autres mégalithes sont indiqués par les toponymes :

  • La Pierre-aux-Loups, à 500 m au sud du Bois-de-La-Tuilerie (sud-est) : Gérard Cordier* indique y avoir vu 2 supports de 1 m de haut et une dalle plate enterrée à côté, qui laissent supposer la présence d’un ancien dolmen.
  • Jacques-Marie Rougé* indique la présence d’un menhir appelé La Pierre-Palette dans Le Bois-de-l’Ange (nord-ouest) ; on dit qu’un morceau de cette Pierre aurait été utilisé pour construire, en 1894, une « grotte de Lourdes » dans le parc du château ; il s’agit sans doute de la christianisation de la Dame Blanche, qui, selon la légende, aurait habité une fontaine guérisseuse se trouvant dans le Ruisseau-de-Sainte-Colombe, qui coule à l’ouest du château.

Des fragments de meules néolithiques ont été trouvés par Gérard Cordier* à La Cormerie (voir ci-après) et à Villeret (voir ci-après).

On peut voir au Musée du Grand-Pressigny une étonnante statue gauloise découverte vers 1939 à Pauvelay (nord-ouest). Cette statue représente un personnage masculin, à la tête ronde, aux yeux clos et à la bouche serrée ; La main droite, qui possède six doigts, tient de sa main repliée un poignard, dont la pointe est dirigée vers le bas ; La main gauche possède cinq doigts, l’extrémité des deux plus grands seulement atteignant la lame du poignard ; Le dos de la statue est brut mais relativement plat, une partie du côté gauche manque.

Elle mesure 71 cm de hauteur et 29 de largeur ; on pense qu’elle date de la fin de La Tène et qu’elle était plantée en terre, sans doute sur le tombeau d’un chef gaulois, comme l’indique le poignard dirigé vers le bas.

Il y avait à La Cormerie (voir ci-après) une importante villa gallo-romaine*, avec thermes, cave et enduits peints à décors végétaux ; les fouilles ont révélé de la céramique commune et sigillée* des 1er et 2ème siècle après JC, un sarcophage d’enfant et plusieurs tombes plates.

Un autre domaine existait probablement à Villeret (nord-ouest), venant de Villaris ou « ensemble de domaines ruraux ».

Histoire du fief :

Le premier seigneur connu, au 13ème siècle ; fut Étienne Voyer de Paulmy (1195/1244), ancêtre de cette illustre famille, descendant, selon la tradition, d’un certain Basile, dit vicarius, signifiant « voyer » (agent seigneurial) à qui Charles le Chauve aurait donné des terres près de Loches en 877.

Cet Étienne fut le père de Renaud (1225/1285), lui-même grand-père de Pierre Voyer de Paulmy (mort en 1300), gouverneur de Loches, qui épousa Philippa de Gennes (née vers 1265), dame de La Roche de Gennes à Vou. Leur fils, Guillaume Voyer de Paulmy (1230/1320) fut seigneur de Paulmy et de La Roche-de-Gennes ainsi que gouverneur de Loches.

Un de ses descendants, à la quatrième génération, fut un autre Pierre Voyer de Paulmy (mort en 1481), qui épousa en 1434 Marguerite de Betz (voir Betz-le-Château), eux-mêmes parents d’un 3ème Pierre Voyer de Paulmy, qui se maria en 1471, avec Jeanne Des Aubuis (née vers 1459), fille de Sylvain Des Aubuis, seigneur de Talvois à Nouâtre.

Ce 3ème Pierre Voyer de Paulmy fut le grand-père de Jean III Voyer de Paulmy (1500/1571), qui devint également seigneur d’Argenson à Maillé, suite à son mariage avec Jeanne Gueffault (née vers 1510), dame d’Argenson et qui fut à l’origine des deux branches de la famille :

La branche des Voyer de Paulmy, représentée par son fils, René I (1539/1586), bailli de Touraine et poète à ses heures, Louis (1581/1651), fils de René I, Jacques (1610/1674), fils de Louis, gouverneur de Châtellerault (voir Parçay-sur-Vienne) et Jean Armand, né en 1640 et tué à Seneffe* en 1674. La fille de ce dernier, Marie Françoise Céleste (1663/1732) épousa en 1689 Charles Yves Jacques de La Rivière (1662/1729), qui devint seigneur de Paulmy, tout comme leur fils, Charles Yves Thibaud (mort en 1781) (voir le Châtelier, ci-après).

La branche des Voyer de Paulmy d’Argenson, représentée son second fils, Pierre III (mort en 1616, René I (1596/1651), fils de Pierre III, à ne pas confondre avec son oncle René I de Voyer de Paulmy, René II (1613/1700), fils de René I, Marc René I (1652/1721), fils de René II, Marc Pierre (1696/1764), fils de Marc René I, qui récupéra la seigneurie de Paulmy, transmise à son fils, Marc René II (1722/1782), inhumé dans l’église (voir ci-après) puis au fils de ce dernier, Marc René III (1771/1842), qui fut le dernier seigneur de Paulmy.

Histoire moderne et contemporaine :

Le Brignon, qui coule d’est en ouest juste en-dessous du bourg et qui se jette dans la Claise en amont d’Abilly, faisait fonctionner 3 moulins :

  • Le moulin banal de Paulmy, à l’est du bourg, est cité en 1659 et en 1855.
  • Le moulin foulon, à l’ouest, entre le bourg et le Châtelier est cité en 1639.
  • Le moulin du Châtelier est cité en 1713 et en 1855 ; il a fonctionné jusque dans les années 1960 ; il abrite maintenant un gite et des chambres d’hôtes ; voir https://www.booking.com/hotel/fr/le-moulin-du-chatelier.fr.html

À voir dans le bourg

Église Sainte-Croix :

Article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA37001239

« Eglise d'un collège fondé en 1586, construite de 1585 à 1586 pour René de Voyer [René I (1539/1586)] ; 1615 : Louis de Voyer [Louis (1581/1651), fils de René I], fonde un couvent d'Augustins et leur donne l'église ; 1659 : l'église devient paroissiale et sera desservie par les Augustins jusqu'en 1791 ; 1660 (date sur la clef de porte de la sacristie) : reconstruction des baies Est du chœur et Nord de la sacristie ; 1794 : bûchement des armoiries de René de Voyer sur la façade Ouest et la baie Est du bras Sud du transept ; 1892 : surélévation d'un étage de la sacristie ; 1904 : l'entrée dans le chœur du caveau de la famille d'Oyron [voir le château ci-après] est condamnée pour un accès extérieur sous le bras Sud du transept ; moitié 20e siècle : construction d'une annexe contre le bras Sud du transept.

Église construite en moellon enduit ; contreforts en pierre de taille ; lambris de couvrement sur la nef et le chœur ; fausse voûte d'ogives sur les bras de transept ; toit à longs pans et pignon découvert sur la nef, le transept et le chœur ; croupe sur la sacristie ; toit à longs pans et pignon couvert sur l'annexe ; flèche polygonale sur le clocher ; ardoise sur le transept, le clocher, le chevet, la sacristie et l'annexe ; tuile plate sur la nef. »

Deux cadrans solaires se trouvent à l’extérieur : un du 16ème siècle, sur le pignon du bras du transept sud et un autre gravé dans la pierre (où ?).

On peut voir à l’intérieur un tableau représentant la Communion de Saint Stanislas Kostska et un autre figurant une Montée au calvaire, des stalles réalisées par l’abbé Pierre Paul Brisacier (1831/1923) et un vitrail de Lux Fournier (1868/1962) où l’on voit la Vierge apparaissant à Bernadette Soubirous.

Ancien collège : comme indique ci-dessus, l’église était celle d’un collège construit en 1586 par Pierre Voyer ; l’ensemble fut donné par son fils aux Augustins de Bourges pour y fonder un couvent. Au 18ème siècle, un pigeonnier fut aménagé dans le prolongement de l’aile nord. Les bâtiments accueillirent une école au 19ème siècle.

Le lavoir (impasse du lavoir), situé à la sortie sud du bourg, sur la rive gauche du Brignon, a été restauré en 2016 ;un autre lavoir, disparu, se trouvait en face, sur la rive droite.

Château seigneurial (à la sortie ouest du bourg) :

Article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA37001244

« Etienne Voyer, cité dans une charte de 1244, est le premier seigneur de Paulmy connu ; un château aurait été détruit en 1412 par les Anglais et un nouveau château est construit en 1441 par Pierre de Voyer ; de cet édifice bâti sur double plan carré et représenté par Belleforest en 1575 [gravure sur bois parue dans le Cosmographie de François de Belleforest (1530/1583)], subsistent des parties situées en sous-sol, la tour Sud-Est de la cour des communs visible sur la gravure de 1575, les douves et le puits (celui-ci se trouve aujourd'hui en limite du mur Nord de l'actuelle aile centrale) ; le château, repère des catholiques pendant les guerres de religion, est pillé et saccagé de 1562 à 1569 par les protestants ; au 17e siècle (après le passage de Duchesne qui publie sa description du château en 1647) [en fait, l’historien André Du Chesne, né à L’Île-Bouchard en 1584 et mort en 1640, n’a pas pu passer à Paulmy en 1647 ! Sa description est parue dans Les antiquitez et recherches des villes, chasteaux et places plus remarquables de France, dont la 1ère édition date de 1614.] , à l'initiative probable de Louis puis de Jacques de Voyer, deux campagnes de construction sont engagées : on élève d'abord un ensemble comprenant un bâtiment semblant être une orangerie (dénommé chapelle au plan terrier de 1750) et deux pigeonniers-murs qui bordent une avant-cour flanquée de deux pavillons ; on modifie ensuite le plan de reconstruction du château en adoptant un plan en U (3 ailes et 2 pavillons) entouré de douves ; ce plan intègre, à l'angle Nord-Est, la tour du 15e siècle, la chapelle, amputée au Sud, et les douves, et, au Sud, l'avant-cour bordée des pigeonniers murs ; celui de l'Est ouvre par deux portes sur la cour rectangulaire des communs bâtis à l'Est ; un jardin potager régulier à la française, des parterres et un verger dans lequel est bâti un colombier, entourent le château ; dans la 2e moitié du 18e siècle, les ailes centrale et occidentale du corps de logis, et le pigeonnier mur occidental, sont détruits ; le château appartient alors aux Marquis Voyer d'Argenson ; dans la 1ère moitié du 19e siècle, on élève une nouvelle aile entre les deux pavillons subsistants et on comble les douves ; le parc, existant depuis le 16e siècle au moins, est aménagé en jardin paysager dans sa partie centrale, vers 1860 ; une grotte artificielle, fidèle réplique de la grotte de Lourdes, y est construite à l'initiative de Gertrude de Stacpoole, Marquise d'Oyron [Gertrude de Stacpoole (1833/1899), également propriétaire du château d’Oiron dans les Deux-Sèvres, épousa en 1858 Auguste Fournier de Boisayrault (1828/1877), fils de Pierre Fournier de Boisayrault (1803/1864) et d’Élisabeth Voyer de Paulmy d’Argenson (1806/1847), elle-même fille de Marc René III (voir ci-dessus)] et bénite le 25 décembre 1885 d'après l'inscription portée à la verrière de l'église paroissiale de Paulmy à proximité de la grotte, un mont-Calvaire élève sur une petite butte artificielle fut béni le 13 septembre 1896 d'après l'inscription de la verrière de l'église paroissiale.»

Voir aussi http://maison.omahony.free.fr/chateaux/paulmy.html

À voir au nord

La Boissière : château du 15ème siècle, dont l’étage a été détruit, tout comme la ferme, reconstruite au 19ème ; tour en fer à cheval à toit conique ; deux cheminées à l’intérieur.

La Cormerie (nord-est) (voir Préhistoire et antiquité) :

Le fief relevait de Sainte-Maure-de-Touraine ; la ferme, du 16ème siècle, est constituée d’un logis à salle unique, coupée par une cloison au 19ème et de dépendances du 18ème s.

À voir à l’ouest

Le Châtelier

Histoire du fief du Châtelier :

Ce fief appartenait, au 15ème siècle à la famille Vernon, propriétaire également du fief de Montreuil-Bonnin dans la Vienne, donnée par Charles VII en 1423 à Laurent Vernon, capitaine écossais qui s’était distingué à Azincourt*.

Son fils, Jacques Vernon (1420/1468), chambellan de Charles VII, cité comme seigneur du Châtelier en 1457, fut le père de Raoul Vernon (1445/1516), grand fauconnier de France, qui épousa en 1507 Anne Gouffier, fille de Guillaume I Gouffier (1420 ou 1435/1495), chambellan de Charles VII et gouverneur de Touraine (voir Bourgueil et Sonnay à Cravant-les-Coteaux).

Ces derniers furent les parents d’Adrien Vernon, cité en 1537, mort sans enfant vers 1538, d’Anne Vernon, citée en 1548 et 1559, dame d’honneur de Catherine de Médicis, et d’Arthuse Vernon, citée en 1539, épouse du protestant Louis de Téligny (1512/1557) ; leur fils, Charles Louis de Téligny (1535/1572), un des chefs protestants qui fut tué lors de la Saint-Barthélémy, avait épousé en 1571 Louise de Coligny (555/1620), fille de l’amiral Gaspard II de Coligny (1519/1572) ; leur fille, Madeleine de Téligny fut l’épouse du célèbre François III de La Noue (1531/1591), dit Bras-de-fer, compagnon d’armes d’Henri IV (voir La Celle Saint-Avant).

Leur fils, Odet de La Noue (1560/1618) fut le père de Marie de La Noue (1580/1618), qui fut la mère, avec son 4ème mari, Louis de Pierre-Buffière (1563/1620), de Benjamin de Pierre-Buffière, qui épousa en 1639 Louise d’Aubery (1614/1672), fille de Benjamin d’Aubery (1566/1636) (voir aussi Avoine et Huismes).

Ces derniers n’eurent pas d’héritiers directs et le fief fut acheté en 1688 par Anne Radegonde de Mauroy (1640/1719), veuve de Jean Armand Voyer de Paulmy (voir Histoire du fief de Paulmy), dont la fille Marie Françoise Céleste épousa, comme on l’a vu plus haut, Charles Yves Jacques de La Rivière, père de Charles Yves Thibaud de La Rivière, qui épousa Julie Céleste Barberin de Reignac (1696/1754), fille de Jean Louis Barberin (mort en 1719) (voir Reignac), et qui vendit le Châtelier à Marc Pierre Voyer de Paulmy d’Argenson, ministre de la guerre en 1753.

Le Châtelier passa ensuite à son fils Marc René II, lieutenant-général des armées du roi et grand bailli de Touraine, qui épousa en 1747, Marie Jeanne Constance de Mailly d'Haucourt (1734/1783), fille d’Augustin Joseph de Mailly d’Haucourt (1708/1794), maréchal de France ; ceux-ci furent les parents de Marc René III et de Marie Marc Aline (1764/1812), mariée à Paul Hippolyte de Murat (né en 1768), propriétaire à La Tourbalière à La Celle-Saint-Avant et d’une ferme à Nouâtre.

Marc René III, grand-bailli de Touraine, baron d'Empire, préfet des Deux-Nèthes en 1809, député de divers départements sous la Restauration et le gouvernement de Juillet, dit le Marquis Rouge, fut le père d’Élisabeth Voyer (1806/1847), qui épousa en 1827 Pierre-René-Gustave Fournier de Boisayrault, marquis d'Oyron (voir église ci-dessus).

Article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097908

« Baronnie relevant de la Haye [aujourd’hui Descartes], le château fut une place rivale et longtemps ennemie de Paulmy, cette dernière étant catholique alors que le Châtelier passait à François de la Noue, dit "Bras de Fer", chef protestant. La forteresse se compose d'un logis essentiellement féodal, reconstruit et complété aux 16e et 17e siècles, après les guerres de Religion. Terminé d'un côté par un pignon à rondelis, il est encadré par deux prolongements, et flanqué de deux tours. Sur la face sud de l'enceinte subsiste toute la partie inférieure d'une tour hémicirculaire. Au nord se trouvent les restes d'une grosse tour circulaire qui était sans doute le donjon. Enfin, à l'est, se situent deux bâtiments de servitude, tous deux couverts de croupes au 17e siècle. »

Article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA37001245

« Sur un promontoire de forme ovoïde entouré par des douves en eau, fut élevé le donjon résidentiel du Châtelier dans la seconde moitié du 12e siècle ; éventré il conserve toute sa hauteur (4 niveaux anciennement planche avec accès au premier étage) ; l'étage noble (2e étage) conserve une latrine et les vestiges d'une cheminée ; l'escalier en vis est disposé dans un éperon ; le site est entouré par une enceinte à Tours rondes pleines (en ruine) , et percé par une tour porte carrée accessible par un pont dormant ; cette enceinte est vraisemblablement contemporaine du donjon ; au 15e siècle, la tour Sud adopte la forme d'une tour en fer à cheval d'habitation et de défense (archère canonnière) ; à la même époque, l'enceinte est doublée entre le pont dormant et la tour porte carrée, par une enceinte aménagée d'archères canonnières avec pont levis charretier et piéton disparu ; dans la seconde moitié du 15e siècle, et la première moitié du 16e siècle, c'est peut-être Jacques Vernon, seigneur du Châtelier à partir de 1457, qui fait construite le nouveau logis, soit l'aile Nord et le pavillon Nord de l'actuel logis ; ce logis englobe une tour ronde de l'enceinte ; dans la 2e moitié du 16e siècle, François de La Noue dit "bras de fer" est manifestement le maître d'ouvrage d'une plate-forme d'artillerie en terrasse, située à l'Ouest du promontoire, élevée sur des casemates et agrémentée par une échauguette sur trois trompes ; l'accès s'y faisait par un pont levis à bascule et une tour-porte carrée défendue par des archères à la française ; dans la 2e moitié du 17e siècle, le logis est agrandi par l'addition d'une aile et d'un pavillon qui lui sont accolés symétriquement au Sud ; on construit également la grange dite des protestants qui peut être originairement un temple protestant, et une dépendance ; la cour était limitée au Sud par un bâtiment disparu (cadastre Napoléonien) qui peut dater de cette époque ; ces travaux ont pu être commandés par Benjamin de Pierre Buffière ; des jardins et un parc à la française sont plantés au 18e siècle  disparus aujourd'hui ; une importante restauration du logis à récemment été entreprise. »

On peut voir, un peu après le Châtelier, en allant vers le bourg :

  • À gauche, au croisement de deux routes, un chêne des Pyrénées, qui, en 2002, mesurait 20 m. de haut, 7 m. de circonférence à 1 m. du sol et 25 m. d’envergure.
  • À droite, dans la ferme de Le Bourelière, qui est devenu un gite (voir https://www.gite-de-la-boureliere.com/) un pigeonnier cylindrique du 16ème siècle ainsi qu’une étable et une grange du 18ème.

À voir au sud-ouest

La Vernoisière :

Ancien fief dépendant de La Haye (aujourd’hui Descartes). Ferme de la fin du 15ème siècle.


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