Saint-Laurent-de-Lin
Le nom de cette commune, située dans le nord-ouest du département, non loin du Maine-et-Loire, apparaît en 1400 sous la forme Sanctus Laurentius de Laing, le Laing étant, en ancien français l’appelation du « Lin », petit affluent de la Maulne, qui coule au nord de la commune. Cette agglomération, qui, à l’époque gallo-romaine, faisait partie du territoire des Andécaves, dont la capitale était Juliomagos (Angers), est aujourd’hui dans la Touraine angevine.
Histoire
Cette agglomération, qui, à l’époque gallo-romaine, faisait partie du territoire des Andécaves, dont la capitale était Juliomagos (Angers), est aujourd’hui dans la Touraine angevine.
À voir
Église Saint-Laurent (3 grande rue, dans le bourg) :
Cette église du 11ème siècle a été modifiée au 15ème puis restaurée en 1863 par Gustave Guérin (1814/1881) et en 1977, suite à l’effondrement de la flèche du clocher.
À l’intérieur, on peut voir :
- Un chapiteau du 12ème siècle, transformé en bénitier.
- Une clef de voute du 15ème, portant les armes de Jean V de Bueil (1405/1478).
- Un retable du 17ème, intégrant 2 bas-reliefs en albâtre du 15ème, représentant la Cène et une Descente de croix, provenant sans doute de la chapelle du château de Vaujours à Château-la-Vallière.
La Touche (nord-est du bourg) :
Les seigneurs connus de ce fief furent :
- En 1409, Philippe de Gennes (voir Vou).
- En 1666, René de La Valette.
- En 1750, Jean Baptiste Pierre Henry de La Rüe du Can (1685/1760), baron de Champchevrier à Cléré-les-Pins, seigneur de Langeais, dont le fils, Michel Denis (1718/1792) est cité en 1769.
Le logis actuel, construit au 17ème siècle, en style Louis XIII, est surmonté d’un haut comble à la Mansart à 4 pans, couvert d’ardoise avec 2 lucarnes à fronton de bois. Il était encore entouré de douves en 1811.