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Saint-Nicolas-de-Bourgueil


Le nom de cette commune, limitrophe, à l’ouest de celle de Bourgueil n’apparaît qu’au 18ème siècle, sur la Carte de Cassini. À l’époque gallo-romaine, ce territoire appartenait aux Andécaves ; il fera ensuite partie de l’Anjou et ne sera rattaché à l’Indre-et-Loire qu’en 1790.

Histoire

À l’époque gallo-romaine, ce territoire appartenait aux Andécaves ; il fera ensuite partie de l’Anjou et sera rattaché à l’Indre-et-Loire en 1790.

Plusieurs sites gallo-romains ont été repérés, notamment au sud-ouest du bourg (la Genetière, le port des Grenelles, les Aunais) ; voir Jean-Paul Lecompte : Quelques sites gallo-romains entre Bourgueil et Vivy, in BSAT 41, 1987 (pages 655/669).

Article https://www.saint-nicolas-de-bourgueil.fr/fr/166/tourisme/histoire-et-patrimoine/histoire.html

« Joli petit village vigneron Saint Nicolas de Bourgueil se situe entre Loire et coteau forestier. L'ancien tracé d'une voie romaine ainsi qu'une quarantaine de vestiges de sites gallo-romains y ont été mis à jour.

Dès le début du IVème siècle, le commerce se fait avec les vignes sous l'impulsion de Saint Martin le « Saint Vigneron ».

Saint Nicolas dépendait de l'Abbaye de Bourgueil fondée en 987. Avant la Révolution, la paroisse appartenait à la province d'Anjou, lors de la création des départements en 1789, elle fut rattachée au département d'Indre et Loire.

Il n'existait pas à Saint Nicolas de bourg regroupé autour d'une église, celle du village étant située dans le cimetière de Bourgueil, Les deux chapelles du Fondis et du Port Guyet avaient été détruites à la Révolution.

L'église actuelle fut édifiée en 1834, Rapidement elle s'est vue entourée de constructions cossues, d'une mairie, d'un presbytère et d'une école,

Le Syndicat Agricole et Viticole de Saint Nicolas de Bourgueil est créé en 1891.

Le 31 juillet 1937, Saint Nicolas obtient son AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) pour son vin rouge unique à partir du Cabernet franc. En 1943 a été implantée la Coopérative Saint Nicolas. En 1977 fut créée la Confrérie « La Commanderie de la Dive Bouteille de Bourgueil et Saint Nicolas de Bourgueil » 

Le 11 juin 1987 la Mairie est installée dans l'ancien presbytère. »

À voir dans le bourg

Église Saint-Nicolas :

L’ancienne église Saint-Nicolas, mentionnée en 1208 était située près de l’actuel cimetière de Bourgueil ; elle a été détruite en 1835.

L’église actuelle a été construite en 1834, selon les plans de l’architecte Sylvain Descombes/ On peut voir à l’intérieur, parmi les vitraux, le vitrail représentant La Charité Saint-Martin, réalisé en 1881 par Julien Fournier ainsi qu’une chaire en bois sculpté.

Le 19 juin 2021 une tornade détruisit partiellement la toiture de l'église et emporta une partie du clocher de l’église.

À voir au nord-ouest

La Cotelleraie : manoir du 16ème siècle, remanié au 19ème dans le style Troubadour. Domaine viticole aujourd’hui ; voir http://www.domaine-cotelleraie.fr/

À voir au sud

Vaux (sud-est) :

Ce fief, qui relevait de l'abbaye de Bourgueil, appartenait, en 1357, à Pierre de Courléon. Par l’intermédiaire de son épouse, Isabeau Le Bascle, fille de Jean I Le Bascle (1300/1364), dit du Pin, il passa à la famille Le Bascle (voir Crouzilles).

Parmi les seigneurs suivants, on peut noter :

  • En 1593, Nicolas de Giffard, chambellan de Charles II de Bourbon (1562/1594), cardinal de Vendôme.
  • En 1666, Charles de Giffard, mort en 1700 et enterré dans l’église de Bourgueil.
  • En 1710, Joseph Charles Boureau de Chavigny, président du grenier à sel de Bourgueil.

Le manoir, du 15ème siècle, a été modifié en 1851. Sa ferme, à l’ouest, à laquelle on accède par deux porches, a été construite autour d’une cour fermée ; dans le logis du fermier, subsiste une cheminée avec four, du 15ème.

Le Moulin Neuf (sud-est) :

Ce lieu appartenait, en 1672, à maître Philippe Baudin. Il fut vendu comme bien national en 1791.

Le château actuel date du 19ème siècle.

Près du château, le moulin était actionné par l’Authion, cours d’eau, qui coule, au sud du bourg, d’est en ouest, et qui se jette dans la Loire, près d’Angers ; il prend sa source à Hommes et porte le nom de Changeon de sa source à Bourgueil.

Domaine viticole aujourd’hui : voir https://www.mabileau.fr/fr/accueil/11-st-nicolas-de-bourgueil-rouge-chateau-le-moulin-neuf.html

Gite dans le pavillon du château : voir https://www.gites.fr/gites_pavillon-du-chateau-le-moulin-neuf_saint-nicolas-de-bourgueil_77540.htm

La Contrie (sud-est) : manoir du 19ème siècle. Domaine viticole aujourd’hui : voir https://www.audebert.fr/fr/boutique/vin-de-saint-nicolas-de-bourgueil/saint-nicolas-de-bourgueil-aop-la-contrie-2020-750-ml-24929

Le Port Guyet (sud-ouest) : manoir du 15ème siècle et château de 1850.

Le fief du Port-Guyet appartenait, en 1493, à Jean Bruneau.

Le manoir, édifié en 1430 et restauré en 1967, avait une chapelle, dédiée à la Sainte-Trinité, fondée en 1681, désaffectée en 1790, dont il subsiste deux arches gothiques.

Article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00098091

« Au 15e siècle, le Port-Guyet faisait partie des biens de l'abbaye de Bourgueil. La propriété se composait d'un logis entouré de douves, de communs et d'une chapelle dont subsistent deux arches gothiques. Cette propriété aurait servi de rendez-vous de chasse dans lequel venait Ronsard. Y aurait vécu Marie Dupin, égérie que le poète mentionne dans le recueil des Amours [en fait dans La Continuation des Amours (1556)]. Le logis est un bâtiment rectangulaire construit sur un sous-sol voûté. La toiture très pentue est limitée par des pignons dont les rempants ont des rondelis de pierre et, à leur départ, le double carré propre à la région de Bourgueil. La plupart des ouvertures ont des moulurations ou des pilastres plats Renaissance. A l'ouest, se trouve une fenêtre gothique. L'intérieur conserve une cheminée également gothique. A l'est, à la fin du 18e siècle, le logis a été prolongé par une petite aile. »

Gite : voir https://www.booking.com/hotel/fr/manoir-du-port-guyet.fr.html

Comme indiqué ci-dessus, Marie Dupin ou du Pin aurait vécu dans le manoir de Port Guyet et, selon un article de Jean Goupil de Bouillé, intitulé Les origines de Marie Dupin, in BSAT 41, 1987 (pages 805/810), elle aurait été une descendante du Jean I Le Bascle, dit du Pin, indiqué comme seigneur de Vaux (voir ci-dessus).


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