Civray-sur-Esves et Crissay-sur-Manse
Civray-sur-Esves
Le nom de cette commune, située au sud-est de Sainte-Maure-de-Touraine et au nord-ouest de Ligueil, apparaît pour la première fois en 1080 dans la charte 76 du cartulaire de Noyers sous la forme Sivriacum, venant du gallo-romain Severiacus signifiant « domaine agricole de Severus (le Sévère) ».
Histoire
Un dolmen, appelé la Pierre levée (et indiqué comme un menhir) sur la carte IGN, existe, paraît-il, non loin du moulin Ménard (voir ci-après), de l’autre côté de l’Esves. Selon le Patrimoine des Communes d’Indre-et-Loire (PCIL), il est en grande partie enfoui et il ne reste qu’une dalle de 4 m. sur 1,70 m. Celle-ci recouvrait une chambre, dans laquelle on a trouvé quelques ossements, des objets funéraires et des silex du néolithique.
Selon Jacques Lemaistre, auteur de Mégalithes : chasse au trésor autour du Grand-Pressigny (2019), on pouvait encore passer sous ce dolmen dans les années 1940.
La tradition prétend qu’un détachement romain, à la recherche d’un gué, aurait été massacré par les Turons et aurait été enterré à proximité du dolmen.
Il y avait dans la région d’autres domaines gallo-romains comme l’indiquent les toponymes suivants : Maulay (sud-ouest), venant de Molliacus (domaine du Mou) (voir ci-dessous), Orbigny (sud-est), venant de Urbaniacus (domaine du Gracieux) (voir ci-dessous) et Prouzay (sud-ouest), venant de Probatiacus (domaine de l’Honnête).
Selon la charte 662 du cartulaire de Noyers*, Saint Gratien aurait été assassiné, au 7ème siècle, sur les bords de la Riolle « à deux milles de l’église qu’on appelle Civray » (sur la commune actuelle de Sepmes).
À voir
Église Saint-Rémi : du 12ème siècle subsiste une partie de la nef. Le chœur et l'abside ont été reconstruits au 15ème siècle. La façade occidentale est moderne. Au-dessus du chœur s'élève un clocher avec flèche en pierre. L'abside, polygonale à l'intérieur, circulaire à l'extérieur, est couverte par une demi-coupole en pierre. La nef est voûtée en bois et plâtre.
À l’extérieur, on peut voir trois cadrans solaires méridionaux (plan du cadran situé exactement face au sud), sur les contreforts du chœur. Il y a aussi sur un contrefort du chœur, en dessous d’un cadran solaire, une niche du 16ème siècle, qui abritait une statue ancienne, remplacée aujourd’hui par une statue moderne.
On peut voir à l’intérieur quelques restes des vitraux du 15ème siècle (le lion symbolisant saint Marc et le bœuf symbolisant Saint Luc) ainsi qu’une Vierge du 19ème siècle, qui est sans doute la copie d’une Vierge du 13ème ou du 14ème comme l’indique le déhanchement de la statue, et un tabernacle du 19ème siècle, copie d’un modèle du 17ème.
Le presbytère, à côté de l’église, est du 17ème siècle.
La Pierre (sud-est) :
Le premier seigneur connu de ce fief fut, en 1505, Christophe de Mons, écuyer, chapelain de la chapelle Saint-Julien à Crissay ; il appartint ensuite à Pierre I de Mons (mort vers 1576), père de René de Mons, cité en 1572, lui-même père de Christophe I de Mons, cité en 1580, qui épousa en 1587 Esther de Boylesve.
Antoine de Mons (1605/1668), fils de Christophe I, seigneur de La Pierre et d’Allet (voir ci-après), fut le père d’un autre Pierre de Mons (1627/1699), seigneur de La Pierre, lui-même père de Françoise-Élisabeth de Mons, ainsi que de Pierre II de Mons (1602/1676), seigneur d’Orbigny et de la Roche d’Enchailles à Cussay et de Beauvais à Draché ; ce dernier aura trois fils : Charles Christophe de Mons (1634/1708), seigneur de la Roche d’Enchailles, Pierre IV de Mons (né en 1635), seigneur d’Allet et Jean II de Mons (né en 1636), seigneur d’Orbigny.
Françoise Élisabeth de Mons épousa en 1695 Cosme de Marsay (né en 1671), qui devint seigneur de La Pierre ; il se remaria, en 1699 à Françoise Thévrault et il fut le père de Françoise Élisabeth de Marsay, qui épousa en 1715 ou 1725 François Charles Constant de Pierres, seigneur d’Épigny (Ligueil) et de Fontenailles.
Leur fils, François Constant de Pierres, est cité en 1754 comme propriétaire de La Bosnière à Cussay, auquel le fief de La Pierre fut incorporé.
Le seigneur suivant fut François Augustin Henri de Pierres (1767/1838), qui fut le père de Louise Geneviève de Pierres (1804/1883), après la mort de laquelle le domaine passa à son petit-fils, Maurice Simon de La Mortière (1865/1911), dont la veuve, Marie Jeanne Crussard (1874/1960) vendit La Pierre, en 1922, à la famille Thibault de La Carte. Madeleine Thibault de La Carte (1893/1979), mariée en 1929 à Gérard de Witte (1894/1945), petit-fils de l’archéologue Jean de Witte (1808/1889), finit ses jours à Allet (voir ci-après), en léguant ses biens à son neveu, Stanislas André Martin Thibault de La Carte (1932/2002), marquis de la Ferté Sénectère.
Cette ferme-manoir a été restaurée récemment ; elle possède un pigeonnier comportant 1500 boulins (nids de pigeons), correspondant à un domaine de 750 hectares.
Allet (sud-est) : cette ancienne seigneurie portait le nom d’Allettes au 17ème siècle. Le château actuel a été construit au 18ème siècle, dans un style néo-classique. Il y avait là un lavoir privé.
Le fief appartenait, en 1662, il appartenait à Antoine de Mons (voir La Pierre). En 1696, il fut vendu par décret sur Pierre IV de Mons (fils de Pierre II Antoine) et acquis par Jean II d'Estrées (1624/1707), dit le maréchal d’Estrées, neveu de Gabrielle d’Estrées, favorite d'Henri IV. En 1703, Honoré Charles Albert de Luynes (1669/1704) vendit le fief à Cosme de Marsay (voir La Pierre) ; ce dernier fut le père de Cosme Gabriel de Marsay (1702/1763), lui-même père de Cosme Claude François de Marsay (1737/1813), capitaine au régiment Dauphin dragons, qui comparut en 1789 à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine.
Son fils Cosme Pierre de Marsay (1773/1852), qui sera maire de Loches de 1825 à 1830, ayant émigré, Cosme Claude François fut, en 1793, incarcéré au château de Loches avec sa femme et ses trois filles. En 1804, il obtint l'autorisation de créer une chapelle domestique dans le château d’Allet mais, en 1811, il vendit le château à René Louis Ambroise de La Poèze (1781/1851) (voir Barrou et Chaumussay), qui le revendit en 1836 à Augustin Marie Faustin Thibault de La Carte (1807/1886), marquis de La Ferté Sénectère, qui légua le château, en 1878, à son fils aîné, Jacques Henri Joseph Thibault de La Carte (1834/1888), dont la petite-fille, Madeleine Thibault de La Carte (voir La Pierre) légua le château, en 1979, à son neveu Stanislas André Martin Thibault de La Carte (1932/2002).
Maulay (sud-ouest) : le fief appartenait en 1336 à Aimery le Lièvre, comme il est dit dans la charte 238 du cartulaire de l’archevêché de Tours, qui précise que ce seigneur possédait le droit de haute et basse justice « sur tout le territoire de Civray ».
Au 17ème siècle, le seigneur était à René I Berland, cité en 1670, qui était aussi seigneur de la Louère à Marcé-sur-Esves et, au siècle suivant, à René François Constance Dangé d’Orsay (voir Bossée, Bournan, La Chapelle Blanche), qui fut aussi maire de Loches, où il était né.
Moulins : L’Esves, qui prend sa source à Betz-le-Château et qui se jette dans la Creuse aux Ormes, faisait tourner de nombreux moulins, notamment le moulin Ménard (sud-ouest) qui avait un bélier hydraulique alimentant en eau le château d’Allet et qui a fonctionné jusqu’en 1979 ainsi que le moulin Feschaux (ouest) (de molinus fiscalis = moulin fiscal), cité comme dépendant de Maulay, dans un acte de 1336, qui a conservé sa roue et son mécanisme en parfait état de marche. Malheureusement, il n'y passe plus d'eau depuis que le bief a été comblé en 1967 à l'occasion du remembrement.
Crissay-sur-Manse,
Le nom de cette commune, située au nord-est de L’Île-Bouchard, apparaît pour la première fois en 850, dans le cartulaire de Cormery, sous la forme « Chryseio ». Il est possible mais non certain, que ce toponyme vienne du gallo-romain Crisciacus ou « domaine agricole du gaulois Crixus »; c’était peut-être le propriétaire de la villa rustica qui a été repérée par photographie aérienne à 450 mètres à l’ouest de l’église (voir ci-après).
Histoire
Les premiers seigneurs connus sont Bouchard de L’Isle, cité en 1084 puis le chevalier Jacques Turpin, cité en 1120 ; le fief resta entre les mains de la famille Turpin de Crissé jusqu’au 17ème siècle ; on peut citer parmi les membres de cette famille, Lancelot Turpin de Crissé (1368/1414), chambellan de Charles V puis de Charles VI, époux de Denise de Montmorency, fille de Charles de Montmorency (1325/1381), maréchal de France, ainsi que leurs fils : Antoine Turpin de Crissé (1400/1472), chambellan de Charles VI puis de Charles VII, père de Jacques I Turpin de Crissé (cité en 1490), chambellan de Louis XI. Le fils de ce dernier : Jacques II Turpin de Crissé fut l’époux de Catherine Du Bellay (morte en 1529), cousine germaine de Joachim Du Bellay (voir église) et leur fils Charles I Turpin de Crissé (mort avant 1594) fut le père de Charles II Turpin de Crissé et de Claude Turpin de Crissé, qui épousa en 1580 René de Voyer de Paulmy d’Argenson (1539/1589).
Charles II Turpin de Crissé (né vers 1545) épousa en 1572 Léonore de Crevant (1552/1580), petite-fille de Jean II de Crevant et de Catherine de La Jaille (morte en 1528), dame de la Mothe sous Nouastre (voir Marcilly-sur-Vienne), et fut le père de Charles III Turpin de Crissé.
En 1632, la seigneurie de Crissay fut saisie sur Charles III Turpin de Crissé et adjugée à Michel d’Évrard, gouverneur de Chinon, époux de Louise de La Baume le Blanc (née en 1621) et protégé de Richelieu ; après la mort de son mari, celle-ci épousa, en 1646, François de Beauvau (né en 1624), grand-maître des eaux et forêts de Chinon, et la seigneurie passa ensuite à leur fils Gabriel Henri de Beauvau (1655/1738), seigneur de Courcoué, de Montgauger à Saint-Épain et des Roches-Tranchelion à Avon-les-Roches.
Ce dernier eut deux filles : Marie Thérèse de Beauvau, qui épousa en 1711 son lointain cousin Pierre Madeleine de Beauvau et Louise Henriette de Beauvau (1690/1737), qui épousa, en 1711 également, Hubert de Choiseul (1664/1727).
Le fils de ce dernier, César Gabriel de Choiseul-Praslin (1712/1785), ministre des affaires étrangères puis ministre de la marine de Louis XV, était le cousin d’Étienne François de Choiseul, Premier Ministre de Louis XV entre 1758 et 1770. Le fils de César Gabriel, Renaud César de Choiseul-Praslin (1735/1791), dernier seigneur de Crissay, épousa, en 1754, Guyonne Marguerite de Durfort (1737/1806), arrière-petite-fille de Guy Aldonce II de Durfort (1630/1702), seigneur des Roches-Tranchelion, à Avon-les-Roches.
À voir dans le bourg
Cet ancien bourg était entouré de fortifications, percées de quatre portes : la porte Bigot au nord, la porte du puits Auger au sud, la porte de Saint-Épain à l’est et la porte de la Motte à l’ouest ; les chemins du bourg se croisaient au Carroi de La Croix de la barrière, près du vieux puits ; cette croix figure encore sur le cadastre de 1831 ; le village actuel est remarquable par le grand nombre de manoirs, qui abritaient vraisemblablement les seigneurs de la cour de Charles VII.
Quand on arrive de Saint-Épain, on voit, à droite, une grande maison, dont certaines parties remontent au 14ème siècle, dite Maison Renaissance ou Maison du Grand Carroi ; la porte centrale, sur le linteau de laquelle figure un losange, motif géométrique souvent utilisé à l’époque de François 1er est du 15ème siècle. Elle était habitée vers 1591 par le notaire Jacques Daguet ; un graffiti dans l’escalier indique « la maison de M. Allain, 1725 » ; il s’agit peut-être de Michel Allain, qui était l’intendant des seigneurs de Crissay au 18ème siècle.
En face se trouve la Maison à pans de bois, dite aussi maison de la forge ; ce petit logis, du 15ème siècle, présente une façade sur rue composée, à l’étage supérieur, de pans de bois et de colombage de torchis ; elle était percée de deux fenêtres dont les appuis de bois sont sculptés. Les pignons sont en pierre de taille.
À côté la Maison, dite de Justice, appartenait au 17ème siècle à l’avocat Jean de La Forge ; selon la tradition, c’était la maison où le « bailli, juge ordinaire civil et criminel de la police du comté de Crissé » venait rendre ses arrêts tous les quinze jours.
Enfin, en face de cette dernière et faisant angle, la Grande Maison, dite Maison de Charles VII, (appellation récente et sans fondement), dite aussi Maison Gaby, car elle fut habitée par des membres de la famille de Pierre Gaby, qui habitait auparavant dans la Maison du Grand Carroi, est également du 15ème siècle elle a conservé au premier étage ses deux fenêtres à meneaux ; deux lucarnes à croisées de pierre éclairent les combles ; à l’arrière, côté ouest, sur la cour, de nombreuses petites adjonctions datent du 17ème siècle, et enserrent une tour d’escalier carrée, elle-même postérieure à la construction du 15ème siècle.
D’autres maisons anciennes existent dans le village, notamment, à l’angle de la rue de Chinon et de la rue du château, La Beaumonnerie, avec une tour d’escalier du 16ème siècle, qui appartenait au 17ème siècle à François Billault, sergent-archer de Chinon et à son épouse, Jehanne Bruneau (1619/1668).
En prenant, au nord, la rue de la Porte Bigot, au bout de laquelle une vaste construction était la poterne qui protégeait deux portes, l’une en direction du château, qui existe toujours et une autre, en direction de Villaines-les-Rochers, qui fut démolie en 1882. À l’opposé, la rue du Puits Auger conduisait à la Porte du même nom, qui devait aussi être double, à l’image de la Porte Bigot.
Le Château : en partie détruit pendant la guerre de Cent Ans, ce château fut rebâti au 15ème siècle sur une ancienne forteresse datant de Philippe Auguste.
Il subsiste un donjon du 13ème siècle sous lequel se trouve un souterrain-refuge ; la grande salle a conservé une partie de son décor, sa cheminée monumentale et son plafond ; la chapelle seigneuriale, du 16ème siècle, transformée en grange avant la Révolution, a une porte avec un arc en tiers point. Le fief avait un revenu annuel, important, de 300 livres en 1639. Ce château sert souvent de cadre à des représentations théâtrales.
Église Saint-Maurice : selon la tradition, cette église aurait été construite à la place d’une chapelle élevée par le propriétaire de la villa gallo-romaine située à 450 mètres à l’ouest (voir Histoire) ; en 851, Charles-le-Chauve, confirma la possession de cette église paroissiale par l’abbaye de Cormery.
L’église actuelle fut reconstruite au 15ème siècle par Lancelot Turpin de Crissé et achevée au 16ème siècle, comme l’indique l’inscription se trouvant dans le clocher : « L’an 1527, Par Colin Durant et Jehan Oger, Fut le plomb clochier parfaict. »
Cette église est ouverte tous les jours à partir de Pâques, sinon on peut demander la clé soit à la mairie, soit chez l’apicultrice installée en face ; à l’intérieur, on peut voir, dans l’enfeu*, se trouvant maintenant dans la sacristie (clé à la mairie), qui était en fait l’ancienne chapelle seigneuriale, l’épitaphe de Catherine du Bellay (morte en 1529) et de son époux Jacques II Turpin de Crissé (mort en 1536).
On peut remarquer aussi un lavabo d’église de la Renaissance, les statues en bois de la Vierge et de Saint-Jean, du 17ème siècle et la statue de Saint Maurice (18ème siècle) au-dessus de la porte d’entrée. Le vitrail du chœur a été fait au 19ème siècle par les ateliers Lobin.
À côté de l’église on peut voir, dans le cimetière, une croix en pierre du 15ème siècle, puis, en contrebas, au bord de la Manse, un beau lavoir, dit le lavoir du bourg.
À voir au nord
La Boisselière (nord-est) : ce manoir du 15ème siècle est à la limite des communes de Crissay et de Neuil, dont il fait partie sur des cartes postales anciennes ; l’angle nord-ouest du manoir est flanqué d’une poivrière, à l’intérieur de laquelle une inscription indique « 1647 Jehan Deguef… » ; il s’agit sans doute d’un membre de la famille de Gueffron, qui posséda longtemps ce manoir.
Le premier seigneur connu, au 15ème siècle, fut Jean de Gueffron, dit le Picard et le dernier : Isaac de Gueffron (1669-1727), seigneur de Croisne à Brizay et de la Boisselière ; il fut acheté en 1758 par Charles Huet, seigneur de Maugonne (voir ci-après) ; la façade est percée de 100 boulins, répartis de la façon suivante : neuf rangées de 8 boulins et de 2 rangées de 14 boulins.
La Frelonnière et Le Puy-aux-bœufs (nord-ouest) :
Le fief de La Frelonnière est cité, sous le nom de La Frétonnière, comme appartenant à Johan Freton en 1367 et à Guillaume Senneton en 1549. Il y a là un grand pigeonnier circulaire, qui porte la date de 1717.
En continuant qui monte à La Frelonnière, on arrive au Puy-aux-bœufs, cité en 1367 ; là également se trouve un pigeonnier circulaire.
À voir à l’ouest
À 800 m. à l’ouest de bourg, sur la route de Saint-Épain, on peut voir la Fontaine dite des Huguenots. Ce nom fait référence à la tradition selon laquelle une cloche de l’église volée par les protestants en 1562 aurait été engloutie dans les environs et tinterait tous les cent ans. Selon André Bourrée (1925/2021), longtemps propriétaire du château de Crissay, cette fontaine servait anciennement de lavoir.
Un autre lavoir, de 1899, se trouve à Gruteau, hameau à un peu moins d’un kilomètre au sud-ouest du bourg.
Maugonne : ce fief, cité en 1367, appartenait en 1758 à Charles Huet de Maugonne (né en 1723) (voir La Boissière, ci-dessus). Le manoir, fort délabré, conserve quelques traces de son ancienne splendeur.
Sur cette commune, voir Crissiacum, Crissé, Crissay-sur-Manse (Les Amis de Crissay 2001) de Christiane Meyer (1927/2016).