Faye-la-Vineuse
Le nom de Faye, paroisse située au sud de Richelieu, apparaît pour la première fois en 893, sous la forme Fagia « lieu planté de hêtres » dans le recueil des actes d’Eudes, roi des Francs de 888 à 898 et celui de Faye-la-Vineuse, en 1467, sans doute pour différencier cette paroisse de celle de Faye-d’Anjou (près de Saumur), qualificatif dû vraisemblablement aux nombreuses vignes de la région.
Dans le chapitre 25 de Gargantua (1534), Rabelais cite ce dicton « aller au paradis par un chemin aussi droit qu’une faucille, comme l’est celui qui conduit à Faye » faisant un jeu de mots avec le nom « foi » qui se prononçait comme « faye ».
Histoire
Le dolmen des Chilloux (au sud-ouest) a disparu vers 1898.
Un polissoir et haches polies néolithiques ont été trouvées au Grand Martigny (au nord-est, à la limite avec Razines)
À l’époque gallo-romaine, la région faisait partie du territoire des Pictons et plusieurs domaines agricoles existaient, notamment au Petit-Martigny (au sud-est) et au Grand-Martigny (voir ci-dessus), venant de Martiniacus ou « domaine de Martinus ») ainsi qu’à Marnay (voir ci-après).
Des blocs de jaspe ou de calcédoine, des débris de tuiles, une boucle et un médaillon de fibule romaine ont été trouvés au Champ-des-Douves, à la Boissonnière (nord-est).
Le premier seigneur connu est Landry de Faye, cité dans une charte de 980, qui fut le père d’Eble de Faye, cité en 999 et l’arrière-grand-père de Nivès de Faye, dite Dame Nivès, citée dans la charte 2, de 1032, du cartulaire de Noyers*.
Cette dernière épousa Aimery de Loudun, appelé aussi Aimery de Faye ; leur fils Aimery II de Faye, mort en 1061, inhumé dans l’abbaye de Noyers, fut le père d’Aimery III de Faye, dit le Riche, qui en partant en croisade donna une terre à l’abbaye de Noyers (charte 297, de 1101, du cartulaire).
Aimery IV de Faye, dit l’aîné (1075-1118), épousa Mathilde de Montsoreau (née en 1091) et fut le père d’Aimery V de Faye, dit le jeune (1107/1140) ; ce dernier fut le père d’Élisabeth de Faye (née en 1130) qui épousa en 1144 épousa Raoul de Châtellerault, puis de Faye (1112/1173), fils d’Aimery I de Châtellerault (1077/1152) et de Dangereuse de L’Isle-Bouchard (1075/1151).
Élisabeth et Raoul furent les parents de Grescie de Faye (née en 1150) et de Sibylle de Faye (1152/1182). Grescie épousa Ours II de Fréteval, puis de Faye (mort en 1187) et fut la mère de Nivelon IV de Faye (1168/mort à Bouvines en 1214). Celui-ci donna en 1203 une foire à l’abbaye de Noyers (voir charte 659 de 1216) ; il fut le père d’Ours III de Faye (mort en 1237).
Par la suite, la seigneurie passe à la famille de La Haye (voir Descartes).
Philippe de La Haye (1190/1250) épousa Isabelle de Passavant (1195/1255) et ils eurent trois enfants : Maurice de La Haye, cité comme seigneur de Faye en 1267, Geoffroy de La Haye (mort en 1329), archevêque de Tours et Barthélémy de La Haye (1220/1272), seigneur de Faye après la mort de son frère aîné.
Barthélemy de La Haye épousa Élise de Lusignan (née en 1229) et fut le père Guillaume de La Haye (1248/1293), lui-même père de Geoffroy II de La Haye (1292/1342), qui épousa Marie de Maillé (née vers 1290), fille de Hardouin V de Maillé. Leur fille : Isabelle de La Haye (1315/1345) épousa Pierre de Marmande (1290/1343), seigneur de La Haye (Descartes), de Faye et de Saint-Michel-sur-Loire.
Leur fille, Marguerite de Marmande (1335/1371), dame de Faye, Cravant-les-Coteaux, La Haye (Descartes), La Roche-Clermault et Saint-Michel-sur-Loire, épousa en 1357 Jean III de Sancerre (1334/1402) ; leur fille, Marguerite de Sancerre (1358/1419) épousa Beraud II de Clermont, mort en 1399, et fut la mère de Robert Beraud de Clermont (1380/1462), dit Robert d’Auverge, seigneur de Faye et évêque de Chartres puis d’Albi, ainsi que de Marguerite de Clermont, qui épousa Jean IV de Bueil, mort à Azincourt en 1415, seigneur de Montrésor, qui devint seigneur de Faye (voir Bueil-en-Touraine et Château-la-Vallière).
Leur fils, le bien connu Jean V de Bueil (1405/1478) fut le père d’Edmond de Bueil (mort en 1495), qui épousa Françoise de Laval (morte vers 1514) et qui fut le père d’Isabelle de Bueil, dame de Faye, qui épousa en 1509 Joachim Gillier (né en 1482), seigneur de Ports (aujourd’hui Ports-sur-Vienne), (voir aussi La Celle-Saint-Avant), qui devint seigneur de Faye, suivi par son fils, Bonaventure Gillier (1514/1584) (voir aussi Dolus-le-Sec).
C’est à cette époque que, dans le cadre des guerres de religion, Faye-la-Vineuse fut attaquée plusieurs fois par les protestants, qui prirent la ville une première fois en 1562 ; trois ans plus tard, en 1565, des hommes de l’amiral de Gaspard II de Coligny (1519/1572), qui occupait Moncontour (dans la Vienne) furent anéantis, par un détachement de l’armée royale, au pied de l’église, lieu qui prit alors le nom de Plaine des morts.
En janvier 1593, la ville fut de nouveau occupée et pillée par une petite armée protestante de 1 200 hommes, dirigée par le capitaine de La Courbre, qui résidait dans l’hôtel du chapeau rouge et qui n’accepta de partir que contre le versement de 950 écus, prêtés par Bricette Champeigné, épouse Chevreau. Ces gens ne manquaient pas d’argent car leur fils Louis Chevreau acheta pour 4 000 livres la charge de receveur des dîmes du diocèse de Poitiers. Leur petit-fils Urbain Chevreau fut abbé de Bois-Aubry (à Luzé).
Bonaventure Gillier fut le père de René Gillier (1550/1617), qui épousa en 1582 Claude de Laval ; leur fils, Urbain Gillier (1585/1639), épousa Marie Chabot de Saint-Gelais (née en 1588) et leurs petits-enfants vendirent la seigneurie, en 1626, au cardinal de Richelieu, qui entreprit de la ruiner, comme il le fit pour plusieurs autres seigneuries de la région (voir L’Île-Bouchard), afin d’assurer le succès de sa ville nouvelle.
Après la Révolution, les communes voisines de Jouin-lès-Faye et de Marnay (voir ci-après) furent rattachées à Faye-la-Vineuse.
À voir dans le bourg
La collégiale Saint-Georges fut fondée en 1039 par Dame Nivès de Faye (voir Histoire), avec un collège de 12 chanoines. L’église actuelle a été remaniée au 12ème siècle et comporte plusieurs niveaux.
Voici la description de la façade dans le Patrimoine des communes d’Indre-et-Loire (éditions Flohic) : « Cette façade d’architecture romane possède deux portes ressemblant à celles du Saint-Sépulcre de Jérusalem. En effet, le portail large et bas réservé au passage des fidèles est surmonté d’une porte haute et étroite – aujourd’hui fermée par un vitrail représentant Saint Georges terrassant le dragon – devant donner accès au monde supérieur. »
« La partie de l’édifice la plus intéressante est le chœur, qui date du 12ème siècle. Il s’organise autour de dix piliers puissants, cantonnés de colonnes engagées, ornées de chapiteaux sculptés. Entouré d’un déambulatoire, il est conçu selon un plan qui devait faciliter la circulation des pèlerins. L’architecture monumentale du sanctuaire s’accompagne d’une riche décoration. Au fond du chœur, un chapiteau porte le nom de son auteur : Gosbertus me fecit anima patris (Gosbert m’a fait pour (le salut de) l’âme de son père) ». Voir l’article de Marie-Pierre Terrien : https://mariepierre-terrien.com/index.php/faye-la-vineuse/
Un vitrail de 1878, réalisé par le maître-verrier Eugène Hucher, également conservateur du Musée d’archéologie du Mans est dédié à la famille de Bueil, dont 7 blasons sont représentés dans la partie haute, dont celui de Jean V, figuré également sous les traits de Saint Georges, qui terrasse, non un dragon mais un léopard, symbole de l’Angleterre !
La crypte (non ouverte au public) est formée d’une chapelle centrale entourée d’un déambulatoire avec des chapiteaux historiés représentant, par exemple, les Mages apportant leurs présents ou la prise de Jérusalem lors de la 1ère croisade.
C’est dans cette église que fut baptisé en 1632, Pierre Picher (ou Piché, dit Lamusette), « pionnier de la Nouvelle-France », mort au Québec en 1713.
L’église est surmontée par une terrasse fortifiée.
À côté se trouve l’ancien presbytère, du 17ème siècle, qui a remplacé le château médiéval, détruit en 1593, pendant les guerres de religion et construit par Foulques Nerra, qui entoura également le bourg d’une enceinte, aujourd’hui disparue.
Le Couvent (14 rue Dindin). Cet hôtel particulier fut construit au 15ème siècle pour Jehan de La Fouchardière, notaire royal à Faye en 1456, et resta dans cette famille jusqu’en 1823, année où mourut Jean-Jacques de La Fouchardière, curé de Faye. Ce dernier avait légué tous ses biens aux Sœurs Grises, d’où le nom actuel de cette maison.
Hôtel du Chapeau Rouge : cette maison forte, construite au 14ème siècle a conservé une grosse tour polygonale et des fenêtres à croisées d’ogives. On accède, par 29 marches, à une cave creusée dans le rocher. Ce fut le séjour des protestants en 1593.
Le bourg a conservé plusieurs maisons anciennes, notamment rue du Mail (maison du 15ème ou du 16ème) et place Dame Nivès, où, au n° 5, une maison du 17ème siècle a gardé son escalier extérieur qui permettait d’accéder au premier étage.
Quartier Saint-Jouin (près du bourg, au nord-ouest) :
Saint Jouin ou Jovin (de Jovis = Jupiter) était un saint vivant en solitaire dans le Poitou au 4ème siècle ; il fonda aussi le monastère d’Ansion, près de Loudun, qui devint ensuite Saint-Jouin-de-Marnes (Deux-Sèvres). La paroisse de Saint-Jouin-de-Faye ou de Saint-Jouin-sous-Faye était liée à ce monastère, dont l’abbé nommait le curé, d’où le toponyme de Saint-Jouin-de Marnes-lès-Faye qui est cité au 18ème siècle.
L’église Saint-Jouin fut vendue en 1813, comme celle de Marnay, pour permettre la réparation de la collégiale puis détruite en 1834. Saint-Jouin est aujourd’hui un quartier de Faye avec une dizaine de maisons entourant une place tranquille.
La Basse-Vau (près du bourg, à l’ouest) : cette ferme à cour fermée comprend un corps de logis, précédé d’une tour polygonale abritant un escalier à vis.
À voir au nord
Le Grand-Martigny (au nord-est) : voir Histoire
Ce fief, situé dans la paroisse de Saint Pierre de Marnay, appartenait en 1464 à Bertram de Graham, alias Bertrand de Gréaulme, originaire d’Écosse, qui vint s’établir en Touraine, membre de la garde écossaise de Charles VII et lieutenant du château de Marmande, époux de Catherine Gorron (voir Antony-le-Tillac).
Un de ses descendants, Henri François de Gréaulme, lieutenant à Dunkerque en 1651, maître d’hôtel de Louis XIV en 1656, fut le père d’un autre Henri François de Gréaulme, qui épousa en 1678 Élisabeth de Beauvillain (voir la Tour de Broue, ci-après) ; ceux-ci furent les parents de Pierre Paul de Gréaulme (1679/1733), seigneur de Pont à Razines, et d’Hardouin Jean Baptiste de Gréaulme, capitaine au régiment de La Forêt, qui fut le père de Jean Baptiste Hardouin de Gréaulme (1707/1764), maître d’hôtel de Louis XV, lui-même père d’Anne Perrine de Gréaulme (morte en 1789), qui épousa en 1764, dans l’église de Marnay (voir ci-après), Armand Philippe de Gazeau de La Bouère (1705/1774), également dame de La Motte-Yvon, à Marcilly-sur-Vienne.
C’est elle qui vendit le Grand-Martigny à Louis Piballeau, né en 1715 à Saint-Benoît-la-forêt, décédé en 1793 à Razines, installé comme colon à Saint-Domingue. Le fils de ce dernier : Joseph Piballeau (1759/1847) fut maire de Razines.
Jean Barthélémy Gauffereau, propriétaire du domaine en 1815, le vendit à François Jautrou (1751/1849), maire de La Tour Saint-Gelin de 1795 à 1837, père de Marie Louise Jautrou (voir La Grillière, ci-après) et de Félicité Françoise Jautrou (1803/1839), qui avait épousé en 1826 Frédéric Mestayer (1800/1876) et à qui il donna le Grand-Martigny.
Frédéric Mestayer, après la mort de son épouse, vendit la propriété, en 1853 à Charlotte Barbe Alexandrine de Mondion (1789/1870), épouse d’Armand de Ruzé d’Effiat (voir Chezelles), laquelle céda la jouissance du Grand-Martigny à son cousin, Henri Louis Dujon (1830/1862) (voir Ligré), père de Marie Thérèse Dujon (1861/1930), laquelle sera ensuite adoptée par le couple Mondion/Ruzé d’Effiat, qui n’avait pas d’enfant puis épousera en 1884 Charles Eynard de Monteynard (1853/1923).
Le manoir comprend plusieurs bâtiments groupés autour d’une cour fermée, à laquelle on accède par un portail double, protégé par une tour du 16ème siècle, dont les murs sont percés de meurtrières en forme de trèfle et qui a aussi servi de pigeonnier. Le logis est composé de deux bâtiments, dont l’un a gardé une cheminée à hotte, avec four à pain et une cheminée du 17ème.
La chapelle, mentionnée en 1786, a disparu.
La Bonnette (nord-ouest) :
Ce fief, qui faisait partie de l'ancienne paroisse de Marnay, est cité en 1242 sous la forme Bornets. Il appartenait, en 1553, aux héritiers de Jean de Mosson, chevalier, mariée à Jeanne de Montbon ; en 1618, à Gilbert de Gatineau, écuyer.
Ce manoir, dont les parties les plus anciennes datent du 15ème siècle, est précédé par un pigeonnier-porche, avec lanternon en ardoise.
Gite : voir https://www.gites.fr/gites_gite-val-de-loire_faye-la-vineuse_63418.htm
À voir à l’est
Marnay (de Maternacus ou « domaine de Maternus)
Le fief, appelé la Grande Maison, appartint en 1406 à Charles de Saint-Gelais ; puis, en 1445, à Renaud II de Mauléon ; puis, en 1613, à Jacques de Messemé. Il s’agit, peut-être du Jacques de Messemé, fils de Georges de Messemé, qui avait épousé, en 1580, dans le temple de Loudun, Gillette de Saint-Jouin, fille de Bertrand de Saint-Jouin et de Marguerite de Mosson (voir Braye-sous-Faye).
L’église Saint-Pierre de Marnay, du 12ème siècle, vendue en 1813, comme celle de Saint-Jouin, pour permettre de faire des réparations dans la collégiale, est devenue une grange,
La Tour de Broue
Le fief appartint, en 1506 à Jean de Brou, puis, en 1514, à Achille de Mondion, seigneur de Ponçay (Marigny-Marmande) et de Franc-Palais (Luzé). Il fut ensuite, vers 1625, la propriété de Jeanne de Popincourt, épouse de René III de La Rochefoucaud (né en 1551), seigneur de Neuilly-le-Noble (aujourd’hui Neuilly-le-Brignon), puis, en 1678, celle de Pierre de Beauvillain, lui-même père d’Isabelle de Beauvillain (morte en 1706), qui épousa en 1678 Henri François de Gréaulme (voir Le Grand-Marigny, ci-dessus).
À la veille de la Révolution, le manoir appartenait à Catherine Marguerite Torterüe, veuve de Joseph Poirier de La Ripaudière, président du tribunal de l’élection* de Richelieu, seigneur de Razines et de Bellebat (Assay), mort en 1776.
Cette maison forte, du 15ème siècle, a conservé une tour-pigeonnier avec un toit en croupe mais les tours cylindriques des angles ont disparu.
À voir au sud
La Grillière (sud-est)
Le fief appartint, en 1468, à Jean Luillier, qui avait épousé en 1456 Catherine d’Escoubleau ; puis, en 1486, à Pierre de Remefort (mort vers 1497) ; puis, en 1505 à Nicolas de Remefort (mort en 1553), père de François de Remefort, cité en 1567 ; puis, en 1592, à Jean de Remefort (mort en 1592), époux d’Elisabeth de Machecot (morte en 1626).
Ces derniers furent les parents de Léonor de Remefort, qui épousa en 1629 Jeanne Du Pont d’Aubevois et qui fut le père de Marie de Remefort, qui se maria en 1661 à Antoine de La Vove (né en 1618) et qui fut la mère d’un autre Antoine de La Vove (1666/1706), lequel épousa en 1700 Marie Sophie de Ximenès (morte vers 1749).
Les nombreux héritiers de son mari vendirent la propriété en 1752 à Barthélémy Gauffereau « négociant à Châtellerault » et père de Jean Barthélémy Gauffereau, trésorier de France, en 1775, au bureau des finances de la généralité* de Tours.
Ce dernier mourut en 1816 à La Grillière mais l’année précédente il avait vendu la nue-propriété du domaine à François Jautrou (voir Le Grand-Martigny), qui régla sa succession en 1840 et qui donna le château à une autre de ses filles, Marie Louise Jautrou (1792/1885), épouse de Charles Louis Mestayer (1796/1859), maire de La Tour Saint-Gelin de 1837 à sa mort et frère de Frédéric Mestayer.
Un des derniers propriétaires fut Johannès Esser (1877/1946), chirurgien hollandais, pionnier des méthodes innovantes de chirurgie reconstructive sur les soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale et champion d’échecs.
Le château actuel, entouré autrefois d'une vaste enceinte de murs dont une grande partie subsiste au nord-ouest et au sud-ouest, avec une tour d'angle ouest, comprend un long bâtiment de la fin du 16ème siècle, qui s’étend entre deux pavillons rectangulaires, à chacun desquels il est réuni par une tour polygonale d'escalier. Au 18ème siècle, la travée centrale de la façade nord-est, sur la cour, fut modifiée par la construction d'un avant-corps amorti par un fronton triangulaire. Deux ailes en retour sont construites perpendiculairement à cette façade nord-est. L'aile qui limite la cour au nord est plus ancienne que le château, et remonte au début du 16èmesiècle. Les pilastres Renaissance d'une porte et une tour cylindrique voisine en sont contemporains. Du côté opposé, la cour est limitée par une aile symétrique, à usage de servitude, prolongée par des bâtiments à même usage la reliant au colombier en ruine du début du 16ème siècle.