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Saint-Michel-sur-Loire


Le nom de cette commune, située sur la rive droite de la Loire, à l’ouest de Langeais et en face de Bréhémont, sur la rive gauche, apparaît en 1093 dans une charte de l’abbaye de Bourgueil, sous la forme :’Prope castrum quod dicitur Lengais est vicus … Sancti Michaelis locus ille vulgariter appellatur » soit « Près du château qui est dit Langeais, il y a une agglomération … Ce lieu est vulgairement appelé Saint Michel ».

Histoire

Préhistoire et antiquité :

Dans un site situé Rue Millet (au sud-ouest du bourg), il a été trouvé une hache d’importation en pierre polie ainsi que des fragments d’objets de l’âge du bronze.

Sur le même site, il y eut ensuite un habitat gallo-romain et il faut noter que le terme « Rue », venant du latin ruga (chemin) lorsqu’il se trouve en pleine campagne, désigne souvent une ancienne voie gallo-romaine.

D’ailleurs, à partir de Planchoury (voir ci-après), à l’entrée de la commune actuelle, l’importante voie gallo-romaine, qui suivait la rive droite de la Loire empruntait deux tracées : le premier, proche du fleuve, est repris par l’impasse Cave des Cours, route du Lane, qui passe à Beauregard et à la Cave Blachereau, puis la rue des Roches, conduisant aux Roches (commune de Saint-Patrice).

Le second, sans doute une ancienne voie gauloise, est repris par la route de Langeais, qui monte au centre de la commune, puis par la rue du Coteau, qui redescend vers les Roches, en passant par Les Coteaux et la Rue Millet.

Histoire du fief :

Le premier seigneur de ce fief, qui était une châtellenie relevant du château de Chinon, fut un certain Ingelger, cité en 1060 mais inconnu par ailleurs.

Au 14ème siècle, la seigneurie appartenait à Pierre de Marmande (1290/1343) (voir Descartes, Faye-la-Vineuse, La Croix-en-Touraine et Marigny-Marmande), dont la fille, Marguerite de Marmande (1335/1371), fut l’épouse de Jean III de Sancerre (1334/1402).

Leur fille, Marguerite de Sancerre (1358/1419), épousa d’abord Béraud II de Clermont (1333/1399) (voir Bueil-en-Touraine) puis Jacques II de Montberon (1350/1422) (voir Descartes).

Vers 1400, le fief fut acheté par Yolande d’Aragon (1381/1442), reine de Naples et de Sicile (voir Dierre), qui le revendit à Jean IV de Bueil (mort à Azincourt* en 1415 (voir Bueil-en-Touraine), père du célèbre Jean V (1405/1478), lui-même père d’Antoine de Bueil, sur qui la propriété fut saisi en 1505 et vendu par décret à Jacques d’Espinay (1465/1520) (voir Bréhémont et Rigny-Ussé).

Le fief resta dans cette famille d’Espinay jusqu’à un certain Louis d’Espinay, lointain descendant de Jacques, lequel le vendit en 1660 à Louis Charles d’Albert (1620/1690), 2ème duc de Luynes (voir Langeais et Luynes), ancêtre de Louis Joseph Charles Amable d’Albert (1748/1807), 6ème duc de Luynes, député aux États Généraux de 1789 et sénateur en 1803, qui n’émigra pas et qui fut le dernier seigneur de Saint-Michel-sur-Loire.

Histoire contemporaine :

La culture du chanvre était répandue en Touraine et, en 1789/1790, avec le concours de la force publique, on réquisitionna et envoya à La Corderie Royale de Rochefort pour le service de la Flotte, tout le chanvre et le fil que l’on put trouver dans Langeais et dans les communes avoisinantes.

L’essor de la culture du chanvre en Touraine atteint son summum au milieu du 19ème siècle ; des milliers de balles de chanvre étaient embarqués, notamment à destination de Nantes, à partir du port de Bréhémont.

Le 10 février 1879, le maire de Saint-Michel déclara au sous-préfet que la culture du chanvre sur sa commune représentait une surface cultivée de 25 ha produisant 7 hectolitres de graines par ha et 600 kg de filasse à l’ha, pour un prix moyen de 10 francs l’hectolitre de graines, et 70 centimes le kg de filasse.

Un bac existait entre Saint-Michel-sur-Loire et Bréhémont ; même après la création du premier pont de Langeais en 1849, il continua à fonctionner car il évitait un détour de 12 km pour aller en face ; il reprit du service pendant la seconde guerre mondiale, le pont de Langeais ayant été détruit en 1940 (voir ci-après).

Il y avait à Saint-Michel-sur-Loire deux petits lavoirs :

Le premier et plus ancien se trouve à Pont-Boutard (au nord du bourg), non loin du moulin et de la Roumer. Il est alimenté par une source. De construction très simple, il date de la fin du 19ème siècle.

Le deuxième se situe au lieu-dit La Perrée, en bas de la Cueille Boutet, à côté du pont sur le Lane (au sud-ouest du bourg). Sa construction au bord du Lane avait été décidée par une délibération du Conseil Municipal du 8 juin 1902.

À voir dans le bourg

Église Saint-Michel :

L’église actuelle a été reconstruite en 1860 pour remplacer une église élevée au 10ème ou  11ème siècle sur une hauteur dominant la Loire ; elle a conservé quelques éléments de cette première église, notamment la base du mur de l’abside.

On peut voir à l’intérieur de nombreux vitraux signés par Julien Fournier et par son fils, Lux Fournier (1868/1962).

Un autre tableau (non signé ?) représente Saint Michel terrassant le démon ; il est clairement inspiré par le tableau que Raphaël (1483/1520) a peint en 1518 et qui se trouve au Louvre.

À l’extérieur, se trouve une cuve baptismale du 15ème siècle.

Le château : article https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/AP12R010208

« Le château de Saint-Michel est construit au sommet du coteau qui surplombe la rive droite de la Loire, sur un site en éperon barré. Par comparaison avec le château tout proche de Planchoury, on le surnomme le Vieux Château. Le domaine a appartenu à Yolande d'Aragon, reine de Naples, qui le revendit à Jean IV de Bueil. La famille d'Espinay le vendit ensuite à Charles d'Albert, duc de Luynes. Dans les années 1920, il appartenait au sénateur Germain qui y effectua quelques modifications et fit construire l'aile est néogothique flanquant le châtelet d'entrée [Paul Germain (1858/1944) fut maire de la commune en 1912, président du Conseil Général de 1922 à 1940 et sénateur de 1934 à 1941]. On ne reconnaît plus grand chose de l'édifice représenté par Gaignières en 1699 [François Roger de Gaignières (1642/1715) est en fait un historiographe, qui n’a pas réalisé lui-même les villes et les châteaux, représentés dans ses œuvres] : subsistent aujourd'hui le châtelet d'entrée édifié au 15e siècle et son escalier en vis hors-oeuvre qui dessert également l'aile moderne rajoutée dans les années 20, une grange à pignon en rondelis située à l'ouest, la base voûtée d'une tour de défense quadrangulaire et une partie du mur d'enceinte d'origine. Ce mur est reconnaissable à l'est du châtelet et plusieurs constructions sont venues s'y accoler, en particulier l'aile moderne. On le retrouve également à l'extrémité du coteau dont il contient en partie la poussée. Une poterne permet de protéger l'escalier d'accès au bas de ce mur. Les autres portions de murs sont plus récentes. La tempête de Noël 1999 a accéléré la rupture de la maçonnerie qui a cédé sous la poussée des terres et provoqué une faille importante à cet emplacement. Un couloir souterrain incliné, voûté d'un berceau brisé, conduit à une salle rectangulaire couverte en berceau cintré soutenu par deux gros doubleaux. La destination de cette salle n'est pas connue. »

Ce château était entouré de douves maintenant comblées et on peut encore voir, sur le châtelet d’entrée, les rainures verticales des deux ponts levis (un pour une porte charretière et un pour une porte piétonne), qui permettaient de les franchir.

À voir au nord

La Roumer, qui coule du nord-ouest au sud-est, au nord de la commune, et qui se jette dans la Loire à Langeais, alimentait deux moulins.

Celui de Pont-Boutard : extraits de l’article https://coteaux-sur-loire.fr/patrimoine-de-coteaux-sur-loire/moulin-pont-boutard/

« Certains anciens actes notariés citent « les moulins de Pont-Boutard », car à l’origine il avait 2 roues. Établi au XVIIème siècle (aveu de propriété du 3 mai 1662), sur un ancien bail il est dénommé moulin Banquier de Pont-Boutard. La légende orale véhicule qu’un Mr Boutard aurait créé le pont … ? à l’emplacement d’un ancien gué.

Les moulins avaient un système hydraulique qui comprenait : un niveau réglementaire composé d’une borne sculptée dans une pierre qui indique la hauteur maximum des eaux à retenir; un déversoir pour les eaux ordinaires dont la longueur égale la largeur de la rivière ; un vannage de décharge pour les crues dont le débit égale la largeur de la rivière.

Les meuniers, employés par bail de fermage, avaient le droit exclusif d’usage de l’eau comme force motrice, à charge pour eux de curer la rivière et d’entretenir les chaussées, les digues, et les vannes.

29 juillet 1818, procès-verbal établi par le maire de Saint-Michel, Mr Percy, pour la pose de l’échantillon du moulin et usine de Pont-Boutard (…). La pose de l’échantillon consistait à indiquer une marche placée dans le mur de la chaussée du côté de l’étang et dont le dessus fixait et déterminait la hauteur d’eau à respecter. Ce procès-verbal comprend également un dessin des fondrières, ou vannes, dudit moulin.

[Dans un bail du] 19 mars 1843, L’état des lieux mentionne : « le moulin de Pont-Boutard a deux roues motrices. La roue de gauche abandonnée depuis longtemps est dans un état qui ne lui permet plus de fonctionner. La roue de droite à 1m 70 de largeur et 4m 25 de diamètre entre l’extrémité des aubes. La vanne motrice à 1m 75 de largeur et 0m 70 de hauteur ; son seuil est à 3m 178 en contrebas du repère provisoire. 4 vannes de décharge ont été construites dans la chaussée du moulin. Le moulin de Pont-Boutard n’a pas de déversoir. »

Décembre 1949, époque du chômage définitif du moulin qui cessa de moudre du blé.

En hiver 1960, crue importante de la Roumer : les eaux d’un grand débit provenant de la rupture de digues d’étangs en amont, passèrent par au-dessus des digues et vannes du moulin, emportant même des pans de murs de granges voisines. »

Moulin de la Guerche :

Il y avait deux moulins en 1663, l’un à farine, l’autre à tan.

Un pigeonnier cylindrique existe dans ses dépendances.

Gite de groupe aujourd’hui ; voir https://www.grandsgites.com/gite-37-moulin-guerche-6001.htm

À voir à l’est

Planchoury

Le château : informations tirées en partie de l’article https://coteaux-sur-loire.fr/patrimoine-de-coteaux-sur-loire/chateau-planchoury/

La première propriétaire connue est : « la veuve de Messire Gilles Nau », citée en 1592.

Le château actuel fut sans doute construit pour André Coudreau (1605/1652), trésorier de France dans la généralité de Tours et maire de Tours de 1650 à 1652, père d’André Thomas Coudreau (1634/1712), trésorier de France comme son père, grand prévôt de Touraine, maire de Tours en 1675/76.

Ce dernier eut deux enfants, qui héritèrent du château : Marie Coudreau (1674/1763), épouse de François Girault (1666/1732), trésorier de France à Tours, et Louis Ursin Coudreau (1676/1768), qui, en 1719, vendit à sa sœur sa part du château.

Marie Coudreau et François Girault (voir Les Essards) furent les parents d’André I Girault (1696/1771), lui-même père d’André II Girault (1728/1805), capitaine de cavalerie, qui épousa en 1763 Marie Anne Claude Desmé du Buisson (1742/1807), dont la fille, Marie Marthe Girault de Planchoury (1764/1834)  épousa en 1783 son neveu, Désiré Auguste Jean Marie Desmé de Chavigny (1764/1808) et fut la mère de Thomas Ferdinand Desmé de Chavigny de Planchoury (1805/1855), chevalier de Malte, qui hérita du château (voir Lémeré et Lerné).

L’épouse de ce dernier, vendit le château, en 1858, à Eugène Sébastien Polak (mort en 1865), dont la fille, Lucie Eugénie Polak, qui avait épousé Albert Lemesle (mort en 1912), conseiller général de Langeais de 1877 à 1912, maire de la commune, implanta en 1907, dans le château, une école de filles, suivant les préceptes de l’éducation nouvelle.

Un des derniers propriétaires, l’industriel belge Robert Keyaerts (1930/1989), membre de la SAT, fit construire un bâtiment pour sa collection de 82 Cadillac, devenu ensuite un musée, maintenant fermé mais qui peut toujours être visité sur demande.

La chapelle : article : https://coteaux-sur-loire.fr/patrimoine-de-coteaux-sur-loire/chapelle-planchoury/

« La chapelle se situe dans l’aile droite des communs, et date vraisemblablement du XVIIIème. La chapelle est sous le vocable de « Notre Dame de Lourdes ».

Quatre vitraux éclairent l’intérieur dont deux sont d’époque, ainsi que l’autel. Une petite porte à droite de l’autel donne sur une ancienne sacristie. Sur le mur de pierres en face de l’autel apparaît une forme d’ancienne ouverture qui devait donner sur la galerie extérieure d’où sans doute quelques domestiques pouvaient assister à la célébration de la messe.

Une plaque de marbre d’un ex-voto qui se trouvait sur les lieux datant du 8 octobre 1890 est vouée à Marie Immaculée Notre Dame de Lourdes pour ‘ conversion obtenue’…

La chapelle est maintenue en très bon état par Geneviève Keyaerts, [fille de Robert], propriétaire actuelle. »

Voir aussi https://www.chateaudeplanchoury.com/fr/

Avec des chambres d’hôtes : voir https://www.chateaudeplanchoury.com/fr/les-logis/

À voir au sud

Grange du péage de l’Isle (sud-est)

Cette grange, édifiée en 1427, était utilisée pour stocker les marchandises transportées par les mariniers de Loire. La partie haute abritait un pigeonnier, dont il reste 26 trous de boulins* au nord et 38 au sud.

Le péage a été supprimé en 1631 mais la grange a servi jusque dans les années 1960 ; le toit a disparu en 1985.

À la suite de l’attribution, en 2021, de 113 000 € par le loto du patrimoine, elle est en cours de restauration.

Montbrun (47, rue du coteau au sud-ouest) ou La Riboisière :

Extraits de l’article https://coteaux-sur-loire.fr/patrimoine-de-coteaux-sur-loire/montbrun/

« Ce château qui domine la vallée de la Loire a été construit tout en béton vers les années 1920.

Ancienne propriété de Madame Marcelle Gompel [1910/1982], héritière des Grands Magasins « Aux Dames de France » (cette chaîne de grands magasins de nouveautés, créée par les frères Gompel [Adolphe, Alfred et Gustave] en 1898, sous le groupe du nom de société Paris-France, s’installa rapidement dans plusieurs grandes villes françaises au début du XXème siècle et fit concurrence directement aux fameuses « Galeries Lafayette » de Paris).

Mécène, Madame Marcelle Gompel accueillait dans sa propriété de Saint-Michel-sur-Loire différents artistes, notamment l’auteur dramatique français André Obey (auteur dramatique français né à Douai en 1892, est mort à Montsoreau en 1975 où il résidait à la fin de sa vie, amoureux de la Loire.)

Dans le parc de son château qui s’appelait à l’époque le château de la Riboisière, elle fit un théâtre de verdure, qui existe toujours, où les artistes répétaient en pleine nature.

Pendant l’occupation allemande (deuxième guerre mondiale 1940-1944) le château de la Riboisière fut occupé par l’armée allemande :

En effet bon nombre de châteaux étaient occupés par les états major pour les officiers, entre autres de la 46ème division d’infanterie installée en Touraine, (archives de la FeldKommandantur), d’abord sous le commandement du Général Von Hasse [Paul von Hase (1885/1944), pendu pour avoir participé à l’attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler] commandant militaire allemand du département d’Indre-et-Loire en juillet 1940, puis du lieutenant-général Kribel [Karl Kriebel (1888/1961)]. (…)

Puis le château de Montbrun devint la propriété de monsieur Jean-Yves Foltzer, qui fut maire de Saint-Michel-sur-Loire de 1989 à 1995. (…) »

La Cave Banchereau (sud-ouest) : extraits de l’article https://coteaux-sur-loire.fr/patrimoine-de-coteaux-sur-loire/manoir-banchereau/

« Sans aucun doute La Cave-Banchereau a des origines liées aux vignes qui l’entouraient, il faut rappeler que tout le coteau de Saint-Michel-sur-Loire fût pendant longtemps couvert de vignobles.

Les origines exactes de ce vieux logis sont pour le moment inconnues. Il est certain que le nom de « Banchereau » provient d’un nom de famille : pour témoin un acte de partage daté du 27 avril 1622, (qui cite des parcelles) comme joignant au sieur Nicolas Banchereau ; Richemont-Banchereau [Jean Banchereau (1612/1676)] (fut un) jurisconsulte et dramaturge français ; Michel Banchereau [1716/1780, propriétaire de La Tour à Saint-Cyr-sur-Loire] fut maire de Tours de 1771 à 1778 [1780 en fait].

Le plus ancien propriétaire connu à ce jour est le Sieur François Prévost, mentionné dans un acte du 2 novembre 1698 ; puis en 1737 ce fut son fils René Prévost, officier de police en la maréchaussée de Saumur, époux de dame Marie Carrouge de Bouteville. Celle-ci, veuve du sieur René Prevost, est citée en 1763 comme héritière de François Douault, fabricant de soieries et propriétaire [en 1755] de la Baillardière à Berthenay.

Ensuite la propriété passa par succession à Pierre Armand Prévost (vers 1748-1792), conseiller du Roi, receveur des tailles de l’élection de Chinon [cité en 1765, également propriétaire de la maison « dite de Rabelais » à Chinon].

Le domaine fut vendu en 1800 à Louis François Rambur [(1776/1850) également propriétaire de La Garosse à Saint-Cyr-sur-Loire]. (…)

En 1834, (le château fut acheté par) Félix Victor Budan de Russé [1801/1862], nommé cette année-là juge d’instruction au tribunal de Tours par le Roi Louis Philippe ; il avait épousé en 1829 Louise Moisant [1804/1893], fille de Charles François Moisant [1764/1808] qui fut propriétaire du château de Langeais de 1797 à 1839 [ainsi que du château de Cinq-Mars-la-Pile et de La Perraudière à Saint-Cyr-sur-Loire]. Les armes de la famille Budan de Russé figurent sur une vieille plaque de cheminée de la salle à manger de Banchereau.

Félix Victor fut également propriétaire du grand domaine de la Châtaigneraie, à coté de Langeais. (…)

Le 10 avril 1881, Monsieur Louis Honoré Lemesle-Assier [mort en 1895], maire de Saint-Patrice, en devint propriétaire. À cette époque la Cave Banchereau était pratiquement tombée à l’état de ferme avec des vignobles autour. C’est d’ailleurs Mr Lemesle qui fit faire la cave Saint-Vincent en 1890 avec apposition des médailles du comice agricole de Chinon de 1889 remporté par ses vins.

Ce dernier nomma comme exécuteur testamentaire son neveu Albert Lemesle-Polak [né en 1901, fils d’Albert Lemesle et d’Eugénie Polak, voir Planchoury, ci-dessus]. (…)

Le 27 février 1932, la Cave-Banchereau fût acquise par le grand-père maternel du propriétaire actuel, Mr Olivier Ranjard [cité comme adjoint au maire en 2014]. »


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