Église Saint-Léger
On sait par le cartulaire de l’abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, qu’une première église, consacrée à Saint Révérend ou Révérent, fut fondée en 940 par Aymon, abbé de Saint-Cyprien « in castro Nocastro » (dans la place forte appelée Nocastrum) (voir Histoire). Le cartulaire de l’abbaye de Noyers en parle à plusieurs reprises, notamment dans la charte 296 (de 1101) qui cite « l’atrium de l’église de Saint-Révérent ».
Église vers 1920 (cp collection Philippe Gautron)
Ce saint n’est pas très bien connu. Selon la tradition locale, il était né à Bayeux puis, devenu prêtre, il se signala par de nombreux miracles, notamment en délivrant les possédés du démon ; par la suite, par souci d’humilité, il devint ermite et se retira à Nouâtre, où il s’installa dans la solitude près d’une petite source appelée ensuite la fontaine Saint-Révérend. On montrait encore au 17ème siècle un gros caillou qui aurait servi d’oreiller au saint et qui, disait-on, se couvrait d’une matière rougeâtre comme du sang le jour anniversaire de sa mort. En effet, la fontaine avait acquis la réputation d’être miraculeuse en guérissant de la folie, et sa renommée était grande. Jusqu’au 19ème siècle, conseiller à quelqu’un de « faire le voyage de Nouâtre » voulait dire qu’on le considérait comme fou (voir ci-après, la fresque de Saint Révérend).
En réalité, selon le bénédictin Guy-Marie Oury, qui s’est beaucoup intéressé à la Touraine, il est attesté qu’au début du 9ème siècle le corps de Saint Révérend reposait dans l’abbaye de Cerisy-la-forêt (dans la Manche) où l’on venait requérir sa protection contre toute sorte de péril et il est probable que ce sont des moines de Cerizy qui vers 850 vinrent mettre ses reliques sous la protection du château de Nouâtre pour les protéger des profanations consécutives aux invasions normandes. La tradition locale aurait ensuite été inventée pour assurer le succès d’un pèlerinage qui faisait la renommée et la richesse de la paroisse (voir ci-après).
Il reste de cette première église les anciens fonts baptismaux, sans doute du 12ème siècle, servant aujourd’hui de bénitier, près duquel on peut voir une marque de la crue de 1792 (voir la Vienne) ainsi que des pierres, dont un linteau, réemployées lors de l’édification de la seconde église ; deux de ces pierres ont été enlevées, au moment de la restauration de 2016, et ont été mises dans la chapelle de la Vierge (au sud).
Anciens fonts baptismaux (photo PMD 15 mars 2015)
Il existait, indépendamment de cette église Saint-Révérend, « une chapelle, qui se trouve en dehors de l’enceinte de Nouâtre » comme le dit la charte 130 (de 1085) du cartulaire de Noyers et selon l’historien Pierre Leveel, qui aimait venir à Nouâtre, cette chapelle aurait pu avoir été érigée à la fin du 7ème siècle, lors de la translation du corps de ce saint.et dédiée à Saint Léger (voir ci-après), mais il n’en reste rien.
L’église actuelle, en forme de croix latine, est orientée est/ouest et contient deux chapelles : la chapelle de la Vierge, au sud et la chapelle Saint-Joseph au nord. La nef et le chœur sont couverts d’un toit en ardoise, à deux pentes de 60°. Le bâtiment a été classé au titre des Monuments historiques par arrêté de 1983.
Plan PMD
Cette église a été construite à la fin du 15ème siècle sur ordre des seigneurs de Nouâtre : Jeanne de La Rochefoucauld et son époux Jean Du Fou (voir histoire). Il était le fils de Jehan Du Fou (mort en 1460), cadet de la famille des vicomtes du Faou, en Cornouaille. Son blason, qui se trouvait des deux côtés du maître-autel était « d’azur à la fleur de lys d’or sommée de deux éperviers affrontés d’argent, becquetés et membrés d’or » (bleu avec une fleur de lys jaune sur laquelle reposent face-à-face deux éperviers blancs, dont le bec et les pattes sont jaunes). Son frère aîné, Yvon Du Fou, mort en 1488, fut grand veneur de France et gouverneur du Poitou. Un autre de ses frères, Raoul Du Fou, mort en 1510, fut évêque et abbé commendataire de l’abbaye de Noyers (voir ci-après).
Lors de sa consécration, l’église fut dédiée à Saint Léger, dit Saint Léger d'Autun. Ce personnage, dont le nom de naissance est Leudgari, nom germanique signifiant « la lance du peuple », devint, vers 653, abbé du monastère Saint- Maixent (dans les Deux-Sèvres) ; puis, en 657, la reine Bathilde, veuve du roi mérovingien Clovis II , l’appela au Conseil de Régence et le choisit comme précepteur de ses trois fils ; vers 660, il devint évêque d’Autun ; il fut aussi un des conseillers principaux du roi des Francs Childéric II (un des trois fils de Clovis II) mais ce dernier ayant été assassiné, en 675, Léger fut faussement accusé d’avoir été complice du meurtre et, après plusieurs péripéties, dont le siège d’Autun, où il s’était réfugié, il fut tué en 678 sur ordre de Ébroïn, maire du palais de Neustrie .
Dès 681, il fut canonisé en 681 et en 684 son corps fut transféré d’Artois, où il avait été tué, jusqu’au monastère de Saint-Maixent, où il avait souhaité être inhumé. La translation des reliques de Saint Léger fut relatée par un moine qui avait participé au voyage et l’on sait que le cortège emprunta une ancienne voie gallo-romaine, qui allait d’Espagne en Belgique, via Poitiers, Nouâtre et Tours (voir les voies gallo-romaines). Les reliques de Saint Léger passèrent donc à Nouâtre, qui en conserva une partie, notamment un os de son bras, qui fut ensuite placé dans un reliquaire doré en forme de bras, conservé dans l’église jusqu’à la Révolution.
À voir à l’intérieur :
Les murs de la nef sont décorés de remarquables peintures murales, malheureusement assez dégradées et en attente d’une restauration. Tout autour de la nef, trois registres sont superposés : la fresque de Saint-Révérend terminée par la scène du tombeau, les croix de consécration, la litre funéraire supérieure ; sur le mur sud, juste avant le transept, se trouve une scène indépendante : La messe de Saint-Grégoire.
La fresque de Saint-Révérend :
Cette fresque raconte, en 12 tableaux, la vie légendaire de Saint Révérend. Elle a été réalisée, au début du 16ème siècle, comme le montrent les costumes des personnages, dans le style ogival riche, caractérisé par la maigreur des formes, l’absence de perspective et l’inégalité dans les proportions des personnages.
Elle est constituée de deux registres séparés par des lignes noires : le registre iconographique et en-dessous, le registre épigraphique (reproduit sur des cartons par l’abbé Leblois, curé de Nouâtre en 1860).
Fresque de Saint Révérend par Henri Burin
Cette fresque commence à droite, après la messe de Saint-Grégoire ; le 9ème tableau (sur le mur nord) était accompagné de la légende suivante : « Comment St Révérent, pour échapper aux honneurs, quitta son pays, trouva une petite ville appelée Noastre, où il parvient à une grande sainteté, loin de la vie du monde ». On voit sur ce tableau l’église de Nouâtre, avec les trois mottes castrales, qui supportaient le château de Nouâtre et celui de La Motte (voir les articles correspondant) ainsi que le donjon ; on distingue aussi une petite construction, à droite, qui pourrait être la chapelle évoquée ci-dessus.
Cette fresque, actuellement très dégradée, a été reproduite par le peintre local Henri Burin.
La fresque Saint-Révérend est prolongée par la scène dite du tombeau, représentant deux gisants décharnés reposant sur un tombeau ouvragé ; sous la scène, une litre funéraire inférieure présente des armoiries jumelées, qui sont, des armoiries féminines. À gauche, un écu « d’azur à 3 pots de 2 anses d’or » représente les armes de la famille Des Aubuis, seigneur du fief de Talvois, où se trouvait la Fontaine Saint-Révérend.
Il est fort probable que la tradition locale de Saint Révérend ait été importée par cette famille, elle aussi, originaire de Bayeux et que cette dernière ait commandité une fresque, qui assurait la célébrité de la paroisse, en confirmant la légende.
Les croix de consécration :
Lors de la dédicace d’une nouvelle église, une cérémonie religieuse était célébrée par l’évêque du diocèse accompagné des prêtres et du peuple des fidèles ; cette cérémonie se terminait par le rite de l’onction avec le saint chrême des cinq croix de l’autel puis des quatre ou douze croix de consécration de l’église.
Il reste, dans l’église Saint-Léger, six croix de consécration, ce sont des croix grecques, tracées à l’intérieur de deux cercles concentriques et en partie cachées par le Chemin de Croix.
Intérieur (la nef et le grand retable du choeur) (photo PMD janv. 2010)
La litre funéraire supérieure :
Cette litre funéraire a été peinte en haut de l’édifice avant la fresque de Saint-Révérend, comme le montrent de nombreuses petites giclées de peinture, recouvertes par cette fresque.
Dans chaque travée, deux écus étaient tracés à l’intérieur de cette litre. On peut remarquer que toutes les armoiries ont été systématiquement grattées, sans doute au moment de la Révolution, alors que celles Des Aubuis, dans la scène du tombeau, qui étaient beaucoup plus accessibles, sont intactes.
Les anneaux de fer, placés sous les armoiries, servaient vraisemblablement à supporter les oriflammes de ces seigneurs lors de leur inhumation dans l’église.
La Messe de Saint-Grégoire :
Sur le mur sud de la 3ème travée, une peinture, en partie effacée, représente la Messe de Saint-Grégoire.
Il s’agit d’un célèbre sujet iconographique, datant du 8ème siècle et représentant le pape Grégoire le Grand (540-604) célébrant la messe à Rome, dans l’église Sainte-Croix, avec en face de lui le Christ martyrisé, apparu en réponse à sa prière pour convertir une personne doutant de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Le sommet de la vénération pour cette scène est atteint lors de l’Année Sainte 1500, date à laquelle il est probable que cette Messe ait été représentée sur le mur de l’église Saint-Léger.
On distingue, difficilement, le Christ sortant de son tombeau ; son corps dénudé, aux mains liées, porte un manteau posé sur ses épaules ; en-dessous, Saint Grégoire, agenouillé, dit la messe devant un autel, accompagné d’un cardinal et d’un évêque, également agenouillés ; sur la table de l’autel se trouvent un chandelier, une patène et un calice. De chaque côté, les instruments de la passion recoupent la scène de bas en haut.
Le retable de la Passion :
Outre les peintures, le joyau de l’église est un retable du 15ème siècle, qui se trouve dans la chapelle Saint-Joseph. Ce retable de la Passion, appelé aussi le « la Judée », est constitué de sept hauts reliefs, formant un triptyque à volets. Il était, à l’origine, placé derrière l’ancien autel et était sans doute l’ornement essentiel de l’église.
Il a été produit, selon toute vraisemblance, en Angleterre, peut-être à Nottingham, ville célèbre pour la réalisation de telles œuvres dès le 14èmesiècle, et près de laquelle se trouvaient des carrières d’albâtre gypseux, facile à tailler et qui, durcissant à l’air, pouvait se polir au point d’être confondu avec du marbre.
On y voit cinq tableaux, représentant la passion du Christ, encadrés par Saint Jacques (à gauche) et Sainte-Barbe (à droite). On peut penser que la présence de Saint Jacques est une référence au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, qui, à partir de 1492, devient un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté, avec ceux de Jérusalem et de Rome. Quant à celle de Sainte Barbe, elle est peut-être due à son statut de patronne des mineurs, les carrières étant particulièrement nombreuses sur la rive gauche de la Vienne ; une autre hypothèse est liée au fait que la famille du Fou était originaire de Bretagne, région où cette sainte est particulièrement honorée.
L’ensemble contient 43 sculptures pittoresques, illustrant la Passion du Christ et comportant quatre types de personnages : les « bons », dont le visage est blanc, avec une barbe et une chevelure dorée, les « mauvais » qui ont un visage et une chevelure noire ; plusieurs personnages intermédiaires, comme le bon larron, ont le visage blanc mais des cheveux et une barbe noire. Les personnages blancs, avec des cheveux et une barbe grise, sont des « bons juifs ».
Ce retable a été restauré en 1873 (reprise de la polychromie et des rehauts d’or) puis en 2005 (nettoyage et protection). Il a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1907.
On dit qu’au début du 19ème siècle les habitants de Nouâtre s’insurgèrent contre leur curé qui avait vendu ce triptyque pour 200 francs (une somme à l’époque) à des antiquaires, qui furent obligés de le restituer.
Autres éléments remarquables :
Comme dans la plupart des églises, au 15ème siècle, la nef était séparée du chœur par un jubé, dont on voit encore les points d’encrage ; le curé prêchait du haut de ce jubé ; une partie cimentée, au-dessus de la Messe de Saint-Grégoire, cache la porte par laquelle il atteignait ce jubé.
L’intérieur de l’église fut rénové au 17ème siècle, sans doute à l’époque où Anne de Rohan était dame de Montbazon, Sainte-Maure et Nouâtre (voir Histoire). C’est alors qu’on ajouta le grand retable, au fond de l’église, avec les statues de Saint Léger à gauche et de Saint Révérend à droite encadrant le grand autel ; cette disposition permit la création d’une sacristie, qui n’existait pas auparavant, les ornements et les objets sacerdotaux étant conservés dans des coffres (voir photo ci-dessus).
De cette époque datent également des tableaux représentant l’Annonciation, Une Multiplication des pains et une Descente de croix. Ils sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
On peut aussi remarquer sur les piliers de la nef ainsi que sur ceux des deux chapelles, de très nombreuses croix boulées ; trois d’entre-elles, sur un pilier avant la chaire, à droite, sont surmontées d’une date. Selon Jean-Mary Couderc (BSAT 59, 2013), cette date est 1591 et ces croix auraient été gravées à l’endroit où les « fous » assistant à la messe avant d’aller en procession à la Fontaine Saint-Révérend étaient attachés à des anneaux dont quelques vestiges sont encore visibles.
Les vitraux :
Le seul vitrail d’origine est, dans la chapelle de la Vierge, un petit médaillon représentant Saint Nicolas ressuscitant les trois petits enfants coupés en morceaux et mis dans un saloir par un méchant boucher. Des fragments de ces vitraux, dont un ange jouant du psaltérion, ont été trouvés derrière le chevet de l’église et placés dans deux boîtes lumineuses par le maître-verrier Jérôme Robert, de Continvoir, qui a repris l'atelier Van Guy et qui a participé à la restauration de 2016.
Saint Nicolas (photo PMD oct. 2010) Ange musicien (photo PMD mai 2011)
Les vitraux actuels de la chapelle de la Vierge, représentant la mort, l’Assomption et le couronnement de Marie, œuvres des ateliers Lobin de Tours, furent mis en place en 1869.
Les quatre vitraux du chœur, placés à la fin du 19ème siècle, représentent, au nord (à gauche) Saint Léger et Sainte Clotilde, au sud (à droite) Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal, fondateurs de l’ordre de la Visitation. Ceux de gauche, beaucoup plus réalistes, furent payés par Émile Pagé, propriétaire de la Richardière, qui se fit représenter en Saint Léger, tandis que Sainte Clotilde a les traits de Marie Clotilde Pagé, fille d’Émile Pagé, morte à 16 ans, en 1884.
Photo PMD du 15 mars 2015
À voir à l’extérieur :
Les portes de l’église, surmontées d’une accolade amortie par un fleuron et d’une grande fenêtre en tiers-point, ont été refaites à la fin du 19ème siècle, grâce à la générosité d’Émile Pagé de La Richardière, avec du bois provenant d’un pressoir de l’abbaye de Noyers. Elles ont été restaurées en 2002 puis en 2016 par la menuiserie Guérin de Pouzay.
L’église Saint-Léger a été restauré en 2016 : la façade a été entièrement rénovée par l’entreprise Jaillais de Chinon, qui a aussi décrouté et rejointoyé les 3 travées sud ; les gouttières ont été déplacées sur les côtés ; le grand vitrail de la façade a été entièrement refait par Jérôme Robert de Continvoir (voir ci-dessus) et par l’atelier Jaillais (pour la partie maçonnerie) ; la charpente, très abîmée, a été restaurée par l'entreprise Merlot : les peintures intérieures ont été protégées par Véronique Legoux, qui a consolidé et interprété la messe de Saint-Grégoire. Le tout a été organisé et suivi par l’architecte du patrimoine Mathieu Julien ; le coût, de 200 000 € environ, a été couvert par une subvention de la DRAC (40%), une souscription organisée par la Fondation du patrimoine (25%) et la participation de la commune (35%).
Église restaurée (photo PMD mai 2018)
Au nord, à gauche de l’église, entre l’épicerie et le bar-tabac, une petite porte aboutissait dans la chapelle Saint-Joseph, qui était la chapelle seigneuriale. Dans ce passage, une marque de crue, datée du 14 juillet 1792, se trouve à 1m.80 du sol.
Les cloches :
Il y avait deux cloches : la grosse était utilisée pour sonner le tocsin ou pour donner le signal du rassemblement de la population dans l’église, qui servait de salle commune pendant la Révolution.
La plus petite fut installée en 1733 et fut sans doute offerte par la famille d’Argenson car elle fut bénie par Jacques Galloche, curé de l’église d’Argenson ; elle fut fondue pendant la Révolution (voir le château d’Argenson, ci-après).
La grosse cloche fut brisée, par malveillance, en 1843 ; une nouvelle cloche, pesant 426 kg et donnant le sol dièse, fut alors fondue, en grande partie avec les 410 kg de l’ancienne cloche ; nommée Saint-Révérend, elle fut bénie en 1846 avec, pour parrain André Chabert de Prailles, maire de Nouâtre de 1843 à 1851, et pour marraine Mlle Estelle Pagé, sœur d’Émile Pagé (voir Histoire).
Cette cloche sonne les heures et les demi-heures.
Le presbytère et le four presbytéral :
À droite de l’église, se trouvaient le cimetière et le presbytère, construit en même temps que l’église. Vendue après la Révolution, cette belle maison se dégrada progressivement et une annexe fut construite entre le bâtiment et l’église. Racheté et restauré sous la municipalité de Philippe Tabutaud (2008-2014), cet ancien presbytère est devenu un logement social.
Ancien four presbytéral avant restauration (photo PMD du 15 janv 2015)
À côté de la maison, se trouvent les restes de l’ancien four presbytéral, qui donnait au curé de la paroisse le privilège de ne pas être obligé d’utiliser le four banal, qui appartenait au seigneur et dont l’utilisation, payante, était obligatoire.