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De Chinon à Montsoreau


Quand on quitte Chinon par le Sud, si, au lieu de prendre à gauche la D 749 qui va vers L’Île-Bouchard, on prend à droite la D 751 qui va vers Saumur, on passe aussi par plusieurs lieux cités par Rabelais et notamment par le Pont de Clan (Réf. A-47).

01 Le pont de Clan photo PMD sept 2009Le pont de Clan (photo PMD sept 2009)

Ce pont se trouve sur l’ancienne voie romaine (GR 3 aujourd’hui) qui allait de Chinon à Saumur en suivant la rive gauche de la Vienne (voir https://turonensis.fr/categories/voies-gallo-romaines-chez-les-turons/les-voies-longeant-la-vienne-voies-4-1-et-4-2), peu avant l’ancien pont gallo-romain de La Chaussée (commune de Saint-Germain-sur-Vienne).

02 Le pont de La Chaussée photo PMD sept. 2009Le pont de La Chaussée (photo PMD sept. 2009)

Peu après, le confluent de la Loire et de la Vienne a donné son nom au village de Candes (du gaulois condate = confluent) qui devint Candes-Saint-Martin en 1949. En effet Saint Martin y serait mort en 397 et la très belle collégiale (12ème siècle) porte son nom. Les bouchers de Candes étaient, semble-t-il, réputés à l’époque de Rabelais (Réf. D-29).

03 Cande Saint Martin photo PMD août 2015Cande-Saint-Martin (photo PMD août 2015

Juste à côté de Candes, mais dans le département du Maine et Loire, le château de Montsoreau fut édifié au 15ème siècle par Jean II de Chambes, chambellan de Charles VII et de Louis XI. Les deux villages se touchent entièrement, d’où la maxime : « Entre Candes et Montsoreau n’y paîtra ni vache ni veau » (Réf. D-19).

04 Le château de Montsoreau photo PMD août 2015Le château de Montsoreau (photo PMD août 2015)

Toute proche, l’abbaye N. D. de Fontevraud (fondée au tout début du 12ème siècle) avait la particularité de comprendre un couvent d’hommes et un couvent de femmes mais d’être dirigé par une abbesse, qui, « demanda un jour au pape Jean XXII (…) un privilège leur permettant de se confesser les unes aux autres » (Réf. C-34) ; on y trouve dans l’abbatiale quatre gisants : ceux de Henri II Plantagenêt (1133-1189), de son épouse Aliénor d’Aquitaine (1124-1204), de leur fils Richard Cœur de lion (1157-1199) et d'Isabelle d'Angoulême (1188/1246), l'épouse de Jean-sans-Terre, qui s'était retirée dans l'abbaye à la fin de sa vie.

05 Abbaye de Fontevrault photo PMD mars 2019 Abbaye de Fontevrault (photo PMD mars 2019)


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