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Azay-sur-Indre


Cette commune s’étend, au sud-est de Tours, sur les deux rives de l’Indre, mais le bourg est sur la rive gauche ; son nom apparaît pour la première fois en 1096, dans les chartes 241 et 242 du cartulaire de Noyers sous la forme Villa Aziacus, venant de Aviaticus ou « domaine agricole d’Avitius », dans lesquelles il est précisé qu’Hyrvisus Cabruns a donné son fief d’Azay à l’abbaye de Noyers (voir https://turonensis.fr/categories/nouatre/noyers-eglise-abbaye-village). Ce lieu s'est ensuite appeléAzay-le-Chétif, en 1215,  Azay-sous-Loches, en 1445, Azay-le-Cardonne,  au 16ème siècle,  Azay-le-Chadieu,, de la fin du 16ème au 18ème s. et enfin Azay-sur-Indre à partir du 18ème s. (voir Histoire du fief, ci-après).

01 Plan touristique annotations PMDPlan touristique (annotations PMD

Histoire

Préhistoire et antiquité :

Selon Gérard Cordier (voir RACF45-46, 2006-2007), on a découvert à Azay-sur-Indre :

  • Un racloir paléolithique « dans les sables de la vallée de l’Indre », aujourd’hui au Carroi-Musée de Chinon.
  • Un biface paléolithique « dans une sablière, située à la Grande Planche, entre le bourg et Morillon, à l’est, sur la rive gauche de l’Indrois ».
  • Au même endroit, « un vase entier, en deux fragments » du néolithique et « trois haches à rebords », de l’âge du bronze.

02 Vase néolithique découvert à La Sablière dessin Gérard CordierVase néolithique découvert à La Sablière (dessin Gérard Cordier)

Un lieu-dit baptisé la Pierre Sent-les-Œufs, sur la rive gauche de l'Indre et à l'ouest du bourg, pourrait garder la mémoire d'un mégalithe disparu, ayant été utilisé comme pierre à offrandes sur laquelle on déposait des œufs.

Les photographies aériennes de Jacques Dubois ont montré qu’il y avait, près du moulin de la Follaine (voir ci-après) « une enceintre quadrangulaire liée à des activités agricoles » de l’époque gauloise ; voir BSAT, 44, 1996 (page 743).

03 Enceinte gauloise près de La Follaine photo J. DuboisEnceinte gauloise près de La Follaine (photo J. Dubois)

Des domaines agricoles gallo-romains (villae rusticae) existaient sans doute à Vrilly (au nord-ouest du bourg), venant d’Apriliacus ou « domaine d’Aprilius (né en avril) » et à Haut-Ville Pays (au nord du bourg, à la limite entre Azay-sur-Indre et Reignac), venant de Villa pagani ou « domaine du paysan ». 

04 Ancienne voie rive droite entre Azay sur Indre et ReignacPhoto PMD avril 2018 Ancienne voie rive droite entre Azay-sur-Indre et Reignac(Photo PMD avril 2018)

Deux voies gallo-romaines longeaient les deux rives de l’Indre ; celle de la rive droite franchissait l’Indrois au Moulin de la Follaine au moyen d’un gué sur laquelle il y avait une planche établie sur des pieux, pour les piétons uniquement. Des traces de cet aménagement étaient encore visibles dans les années 1990 mais elles ont disparu depuis (voir Alain Chaynès : Les rivières racontent in BSAT, 43, 1992, pages 459/457). Il est probable qu’un gué, remplacé plus tard par un bac (voir ci-après), mettait en relation ces deux voies (voir  https://turonensis.fr/categories/voies-gallo-romaines-chez-les-turons/les-voies-longeant-lindre-voies-3-1-et-3-2).

Histoire du fief :

Le fief d’Azay appartenait au 13ème siècle à une famille d’Azay, seigneur également de La Celle-Guenand, puis, au 15ème siècle, à une famille de Rillé, notamment, en 1483, à Damien de Rillé, marié à Louise de Maillé, fille d’Hardouin de Maillé (mort vers 1464), seigneur de La Guéritaulde à Veigné, de L’Islette à Azay-le-Rideau, de Cessigny à Lerné et de Villeromain (41).

En 1515, le seigneur d’Azay était Jean François de Cardonne, également seigneur de Chédigny, premier maître d’hôtel de Charles VIII et Général des finances de Bretagne de 1492 à 1516, qui était né dans le Roussillon (province espagnole jusqu’en 1659) et qui fut naturalisé français en 1493. Selon Jacques Marie Rougé in Vieilles demeures tourangelles (Tours 1958), il fut envoyé par François 1er comme otage avec « les enfants de France » à Madrid, où il mourut.

Les seigneurs suivants furent Claude de Cardonne, fille de Jean-François, et son mari, Michel Des Ligneris, écuyer du duc Charles IV d'Alençon (1489/1525), puis Marguerite de Cardonne, autre fille de Jean-François, et son mari Jean de Nouroy (mort en 1554), puis René 1 Des Ligneris, fils de Michel, échanson de la reine de Navarre, Marguerite d’Angoulême (1492/1549), puis René II Des Ligneris (mort en 1562), fils de René I et époux d’Antoinette Babou, fille de Philibert Babou (1484/1557), maire de Tours. Ce René II n’eut pas d’enfant et fut tué en 1562 lors de la bataille de Dreux, premier choc important des guerres de religion.

05 LIndre à Azay sur Indre cpL'Indre et le bourg d Azay-sur-Indre ; on aperçoit le château féodal à l'arrière plan (cp)

Ses héritiers vendirent le fief à Amblard de Chadieu, maître d’hôtel de Charles IX, capitaine des gardes de la reine-mère Catherine de Médicis (1519/1589), en faveur duquel le fief fut érigé en vicomté en 1586. Les seigneurs suivants furent Catherine de Chadieu (morte en 1633), fille d’Amblard et son mari, puis Marie de Chadieu, autre fille d’Amblard et son mari, Jean I de Vonnes, seigneur de Fontenay-Isoré (commune de Saint-Bauld), puis François de Vonnes, né en 1617, fils de Jean I, époux de Madeleine Luthier (morte en 1623), puis Jean II de Vonnes (1621/1677), fils de Jean I. Ce dernier n’ayant pas d’héritiers, Madeleine Luthier récupéra le fief et le vendit en 1689 à François Bastonneau (mort en 1707), conseiller-maître en la cour des comptes de Paris.

Héritèrent du fief les deux fils de François Bastonneau, Gabriel (mort en 1720) puis François Robert (1697/1753), maître d’hôtel de Louis XV, qui, en 1741, vendit le fief, pour 30 000 livres (plus de 300 000 €) à Philibert Louis Le Hayer (mort sans descendance vers 1749), voir La Follaine, seigneur de Chédigny, lieutenant du roi au gouvernement de Toul. Ses héritiers vendirent le fief à Charles Yves Thibaud de La Rivière (mort en 1781), seigneur de Chédigny, époux de Julie Céleste Barberin de Reignac (1696/1754) et les deux derniers seigneurs du fief furent Hugues de Lusignan (1749/1814), petit-fils de Charles Yves Thibaud de La Rivière et le bien connu marquis de La Fayette, alias Marie Joseph Du Mottier de La Fayette (1757/1834), arrière-petit-fils de Charles Yves Thibaud de La Rivière.

Histoire ancienne, moderne et contemporaine :

Le bourg et le château furent incendiés à deux reprises : en 1358, par les anglais, selon Jacques Marie Rougé et en 1365, par le gouverneur de Touraine, pour chasser les anglais, qui occupaient les lieux, selon Wikipedia.

Pendant les guerres de religion, les troupes du chef catholique Artus de Cossé-Brissac (1512/1582), dit le maréchal de Cossé, en garnison à Loches, pillèrent le bourg parce qu’elles étaient mal payées.

Vers 1665, Michel Chrétien (1640/1721), petit-fils de Michel Nivard, notaire royal à Azay-sur-Indre de 1602 à 1611, émigra au Québec, où il fut l’un des fondateurs de la seigneurie de Saint-Joseph (voir église, ci-après).

Azay plaquePlaque commémorative dans l'église (photo wikipedia)

Un bac, remplaçant probablement un gué (voir Histoire ancienne ci-dessus), dont le port d’embarquement était situé sur la rive gauche, mettait en relation le bourg et les communes de la rive gauche avec celles de la rive droite (voir ). Sous l’ancien régime, il appartenait aux seigneurs du fief (voir ci-dessus).

06 Emplacement probable du bac photo PMD sept. 2024Emplacement probable du bac (photo PMD sept. 2024)

Par la suite, il fut remplacé par un pont, qui fut détruit par l’armée française le 20 juin 1940 pour tenter de ralentir la progression des allemands.

À voir dans le bourg

L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien, dédiée à ces deux frères cordonniers, fut construite au 12ème siècle puis remaniée aux 15ème et 16ème siècle, avec notamment l’ajout d'une chapelle sur le flanc sud du chœur. La nef unique est ouverte au niveau de son pignon nord par une porte en plein cintre décorée de rouleaux, de palmettes et de festons. La base du clocher, du 12ème siècle, a été surmontée au 16ème par un étage faisant fonction de beffroi.

07 Église façade occidentale photo PMD sept. 2024Église, façade occidentale (photo PMD sept. 2024)

On peut voir à l’intérieur des peintures des 13ème, 16ème et 18ème siècle (voir https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA37000023), sur un des murs de la chapelle, les armoiries, très dégradées, de la famille de Jussac, seigneurs de La Follaine (voir ci-après) au 16ème siècle, l’autel du 17ème ainsi qu’un Christ du 17ème et une Vierge du 18ème siècle.

09 Peinture murale 13ème dans léglise photo Pop CulturePeinture murale du 13ème s. dans l'église (photo Pop-Culture)

À l’extérieur se trouve, une statue de la Vierge, du 16ème s. au-dessus de la porte occidentale et la plaque indiquant l’émigration au Canada de Michel Chrétien (voir Histoire du bourg, ci-dessus).

10 Vierge de la façade sud photo PMD sept. 2024 Vierge de la façade sud (photo PMD sept. 2024)

Le château féodal : ce château, qu'un aveu rendu en 1572, qualifie de maison-forte, est un bâtiment du 16ème siècle, restauré aux 17ème et 19ème siècle. Il est flanqué d'une tour carrée couronnée de créneaux et de mâchicoulis. Son pigeonnier-porche construit au 19ème siècle se présente sous la forme d'un portail voûté en ogive, surmonté d'une fuie octogonale en brique, qui contient des boulins en poterie vernissée. Voir Histoire du fief.

11 Château féodal cpChâteau féodal (cp)

Le moulin du bourg, sur l’Indre, est cité en 1749 comme un moulin à farine ; il a été remanié au 19ème et a cessé de fonctionner au 20ème siècle.

12 Moulin du bourg photo Arcyon 37Moulin du bourg (photo Arcyon37 pour wikipedia)

À voir au nord-est

La Follaine : 

Le fief : le premier seigneur connu fut, en 1450, Foulques Guydas, capitaine du château d’Amboise ; après sa mort, sa veuve se remaria avec Guillaume Marques, seigneur de Chédigny, qui, en 1477, obtint rémission pour le viol de sa belle-fille, Aliénor Guydas, fille de Foulques. Le fief passa ensuite Catherine Marques, fille de Guillaume, dame de Chenonceau par héritage de son grand-père Jean II Marques, et à son époux François Fumée, fils d’Adam Fumée (1430/1494), premier médecin et garde des sceaux de Louis XI.

Mais le couple fut ruiné par la succession très compliquée de Jean II Marques. Leurs biens furent saisis et en 1515, La Follaine fut achetée par Jean François de Cardonne, seigneur d’Azay (voir Histoire du fief).

Les seigneurs suivants furent Anne de Cardonne, fille aînée de Jean François et son mari Philibert Tissart (voir aussi Chédigny et Nazelles-Négron), qui obtint de son beau-père, en 1515, la généralité des finances de Bretagne mais qui fut destitué et emprisonné en 1528, puis une autre fille de Jean-François, Marguerite de Cardonne et son mari Jean de Nouroy (voir Histoire du fief).

La seigneurie passa ensuite à Anne de Nouroy, fille de Jean et veuve d’Antoine de Jussac, seigneur des Roziers (commune de Pouzay), mort avant 1575, puis à son fils Jean de Jussac, marié en 1574 à Marie Du Bois, puis à leur fils Astremoine Claude de Jussac, maître d’hôtel de Louis XIII, marié en 1618 à Claire Nau, puis à leur fils Joseph, époux de Catherine Drouin, fille de Charles Drouin (1606/1672), seigneur de La Couture (Courçay) et de Beauvais (Azay-sur-Cher), maire de Tours en 1657/58), puis à Claude de Jussac (1620/1690), autre fils d’Astremoine Claude et frère de Joseph, qui, en 1681, vendit le fief à sa nièce Claire de Jussac, fille de Joseph et à son époux Dreux Le Hayer.

Les seigneuries de La Follaine (et de Chédigny) appartinrent ensuite à Thomas Dreux Le Hayer (cité en 1737), inspecteur des gabelles de Touraine puis à son fils Philibert Louis Le Hayer (mort vers 1749), maître d’hôtel de Louis XV (voir Histoire du fief). Les derniers seigneurs furent, comme pour le fief d’Azay, Hugues de Lusignan et le marquis de La Fayette.

Saisi comme bien national après la Révolution, le domaine fut vendu à Pierre Suzor, frère de l’évêque constitutionnel Pierre Suzor (1733/1801) (voir Ferrières-sur-Beaulieu et Vernou-sur-Brenne), oncle de Jean Suzor (1744/1807) (voir Beaulieu-lès-Loches).

Le château de La Follaine : Le bâtiment principal, du 15ème siècle, élevé au sud de la cour, est flanqué d'une grosse tour cylindrique. La façade nord a conservé deux belles lucarnes moulurées, surmontées d'un gable. Aux angles, la façade était accompagnée d'échauguettes en encorbellement supportées par des culs de lampe. La chapelle, qui sert de grange maintenant, a peut-être été utilisée antérieurement comme habitation, comme le suggèrent les petites fenêtres à meneau ouvertes dans le mur ; sa porte en arc surbaissé a été condamnée. Cette construction est continuée au nord par un logis dont le comble s'orne de trois lucarnes à gable plus simples que celles du logis du 15ème siècle. Voir aussi https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097555.

13 Château de La Follaine photo PMD sept. 2024Château de La Follaine (photo PMD sept. 2024)

Selon la tradition, le nom de Follaine » viendrait du fait, qu’au 13ème siècle, une enfant habitant le château serait devenue folle après avoir assisté à un meurtre perpétré sous ses yeux.

Le moulin de la Follaine est une bâtisse de deux étages, toute en longueur et en pierres de pays, qui enjambe l’Indrois avant sa confluence avec l’Indre. Il a gardé fonctionnels sa grande roue, logée dans un vaste local, et ses mécanismes d’entrainement des meules, dont une paire est toujours actionnée. Entre 1764 et 1933, une dizaine de propriétaires se succédèrent au moulin. Le dernier meunier cessa la mouture du grain en 1956 pour moderniser son moulin et broyer des tourteaux oléagineux afin d’obtenir la caséine en complément alimentaire pour le bétail. En 1968, sa veuve ayant poursuivi l’activité arrête définitivement son moulin.

14 Moulin de La Follaine photo TripadvisorMoulin de La Follaine (photo Tripadvisor)

Le propriétaire actuel, M. Hugues Verdier, a aménagé quatre chambres d’hôtes dans le château et un gite dans le moulin. Voir https://www.moulindefollaine.com/

Un autre moulin sur l’Indrois se trouve plus à l’est, à Morillon. Ce moulin, appartenant au 15ème siècle à la collégiale de Loches, fut rendu inutilisable, suite à la destruction en 1469 de la levée qui le protégeait, par le seigneur de La Follaine, pour assurer le monopole de son moulin ; mais après un accord entre les deux parties, la levée fut reconstruite.

À voir au sud-ouest

Bergeresse : Le nom de ce lieu apparaît pour la première fois en 1255, puis en 1273, sous la forme « Villa de Bergeresse ». C’est une ancienne ferme monastique située au lieu-dit le Grand-Bergeresse ; voir aussi https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00097556.

C’était au 13ème siècle un fief dépendant du Fau (ancien nom de Reignac-sur-Indre) et appartenant à la famille de Bergeresse. En 1274, Philippe de Bergeresse, le vend aux moines de la Chartreuse du Liget (Chemillé-sur-Indrois), qui agrandissent le domaine et en gardent la propriété jusqu'en 1789.

Le logis principal date du milieu du 14ème siècle, comme le montrent les analyses dendrochronologiques des bois de charpente ; c’est un bâtiment à trois niveaux séparés par des planchers. Le style des baies qui l'éclaire est différent d'un niveau à l'autre. Les traces d'une ancienne tourelle datant de la construction du bâtiment et ayant pu abriter des latrines sont visibles. On suppose l'existence d'une galerie extérieure en bois, côté sud, permettant de desservir les différents étages. Si le premier niveau semble avoir été divisé par des cloisons en bois, les deux étages supérieurs sont constitués d'une salle unique. Quatre contreforts épaulent le mur nord.

Au début du 16ème siècle, le bâtiment est l'objet de profonds remaniements : la tourelle d'escalier hexagonale est construite du côté nord à la place de l'un des contreforts, les planchers sont repris, et le troisième étage, séparé en deux niveaux par un plancher dégageant des combles, semble dès lors consacré au stockage. L'une des pièces du premier étage est munie d'une cheminée dont le manteau porte un blason à trois fleurs de lys.

15 Bergeresse en 1946 photo RanjardBergeresse en 1946 (photo Robert Ranjard)

C'est au 17ème siècle, qu'est construit, à l'usage du fermier, une extension vers l'ouest du logis sous la forme d'un bâtiment accolé au logis principal.

16 Bergeresse photo Joël Thibault pour wikipediaBergeresse en 2014 (photo Joël Thibault, alias Arcyon37 pour wikipedia)

La chapelle est placée près du portail de l'enceinte. Ses murs sont décorés intérieurement de fresques en mauvais état datant du 16ème siècle et représentant Saint Christophe, l'ange Gabriel, Saint Georges et l'Annonciation. Un médaillon représentant le Père Éternel couronne l'ensemble.

Le mur de l'enceinte trapézoïdale, construit en moellons, est ouvert, côté nord, d'une porte charretière surmontée d'un arc brisé et accolée d'un porte piétonne masquée par une construction récente. Deux granges sont appuyées sur les côtés est et ouest du mur d'enceinte. Ce dispositif est complété, dans l'angle intérieur sud-est, d'une petite construction ayant pu servir de boulangerie.


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